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À l’occasion d’un déplacement le mercredi 23 septembre à la Maison de la petite enfance et centre de Protection maternelle et infantile (PMI) de Longjumeau, dans l’Essonne, le président de la République annoncera les grandes lignes de la réforme du congé paternité, à la suite de la remise du rapport Cyrulnik sur les 1 000 premiers jours de l’enfant. Selon son entourage, ce congé passera de 11 à 25 jours - le congé de naissance de 3 jours à la charge de l’employeur restant inchangé. Une part obligatoire du congé paternité sera introduite, mais sa durée n’est pas arrêtée à ce stade.
"Oui, je vous le dis, le gouvernement d’Édouard Philippe allongera le congé paternité", déclare la secrétaire d'État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, mardi 23 juin 2020, lors de la séance des questions au gouvernement. "Collectivement avec les membres du gouvernement, nous y travaillons. Cette volonté est partagée par de nombreux membres du Parlement, sur différents bancs", poursuit-elle, estimant que cette mesure s’inscrirait dans "la droite continuité de la grande cause du quinquennat pour l’égalité entre les femmes et les hommes". Elle ne précise pas la durée envisagée pour allonger ce congé, mais avait indiqué dans un entretien au Parisien début juin, vouloir le porter à un mois, contre onze jours actuellement (lire sur AEF info).
"Parce que l’entreprise doit être par excellence le lieu de l’équité dans le traitement des femmes et des hommes, et parce que cela commence concrètement avec la question de l’arrivée d’un enfant, nous nous engageons à aller au-delà du cadre de la loi", écrivent, dans une tribune publiée le 5 février 2020 dans Les Échos, 105 dirigeants d''entreprises, essentiellement de start-up (BlaBlaCar, Big Mamma, groupe Duval, BETC, JobTeaser, Leetchi…). Ils s’engagent à mettre en place, dans leurs entreprises, un congé second enfant d’une durée minimale d’un mois rémunéré à 100 %. "Il sera de la responsabilité de l’équipe dirigeante d’encourager les collaborateurs à prendre ce congé", expliquent-ils. "En France, les entreprises ont souvent été pionnières en matière d’avancées sociales : nous voulons assumer ce devoir d’exemplarité dans le combat pour l’égalité femme-homme", ajoutent les signataires.