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"C’est un fait assez robuste : plus une discipline est stéréotypée féminine, plus les garçons sont avantagés à l’oral par rapport à l’écrit - et inversement", déclare l’économiste Thomas Breda (CNRS, PSE) dans un entretien à AEF info, le 17 septembre 2020. À la suite des débats suscités par le plus grand succès des candidatures féminines à l’oral de l’ENS cette année, concomitamment à la suppression de l’oral (lire sur AEF info), il pointe une corrélation qui relève pour lui d’un "emballement" parti de chiffres "desquels on ne peut pas dire grand-chose". Il revient sur une étude qu’il a menée en 2014 montrant que "les candidats du genre minoritaire ont tendance à progresser à l’oral par rapport à l’écrit". "On ne connaît pas les mécanismes qui génèrent ces rattrapages", expose le chercheur.