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Shanghai 2020 : la reconnaissance d’un "nouveau modèle d’université française" (Sylvie Retailleau, Paris-Saclay)

Relativiser sans bouder son plaisir : c’est ainsi que réagit Sylvie Retailleau, présidente de Paris-Saclay, au 14e rang mondial que son université obtient au classement de Shanghai, paru le 15 août 2020. Une réaction partagée par Christine Clerici, présidente de l’université de Paris (65e), et Alain Fuchs, président de PSL (34e). Tous soulignent aussi que cette reconnaissance ainsi apportée à un "nouveau modèle d’université française" devrait plaider pour un renforcement plus rapide des moyens financiers. Réagissent aussi l’UGA et l’université de Montpellier.

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Sylvie Retailleau, présidente de l'université Paris-Saclay Université Paris-Saclay

"Il faut savoir relativiser les classements, mais nous n'allons pas non plus bouder notre plaisir", déclare à AEF info Sylvie Retailleau, présidente de l'université Paris-Saclay, le 15 août 2020. Le même jour, le classement 2020 de Shanghai place son université au 14e rang mondial et au 1er rang des universités françaises (lire sur AEF info). "Ce sont aussi 5 universités françaises qui se placent dans le top 100, ce qui est un excellent résultat permettant à la France d'être plus visible dans les radars internationaux", ajoute-t-elle.

FAIRE ÉVOLUER LES ATOUTS FRANÇAIS SANS COPIER LE MODÈLE AMÉRICAIN

Pour tout dire, l’université, qui disposait de simulations récentes, s’attendait à intégrer le top 20 du classement, mais plutôt entre le 18e et le 20e rang. Le résultat est donc une "surprise" d’autant plus heureuse que Sylvie Retailleau rappelle que le périmètre actuel de Paris-Saclay n’est pas au complet. Deux universités doivent encore s’y intégrer : l’université d’Évry Val d’Essonne et l’université de Versailles-Saint-Quentin, cette dernière étant classée dans la tranche des rangs 601 à 700 dans Shanghai. "Nous avons encore une marge de progression", signale ainsi la présidente.

Surtout, celle-ci met en avant le "nouveau modèle d’université" qui, à Paris-Saclay mais aussi dans d’autres sites, "enlève une dichotomie qui n’a plus lieu d’être entre grandes écoles et universités", tout en confortant le partenariat avec les organismes de recherche. Un modèle dans lequel les acteurs parviennent à "dépasser les clivages", où "chacun apporte vraiment quelque chose" à une nouvelle idée de l’université. Un modèle encore qui "tire parti des atouts français en les faisant évoluer parce que le monde et les jeunes évoluent", mais "qui ne copie pas le modèle américain" pour autant.

DES RÉSULTATS OBTENUS AU PRIX D’UN ÉNORME EFFORT DE LA COMMUNAUTÉ

Pour conforter ce mouvement "sans négliger les universités plus petites et plus ciblées, qui ont besoin d’une recherche de qualité pour offrir une formation de qualité", Sylvie Retailleau estime qu’il faudrait "inverser la courbe de financement de la recherche prévue par la LPPR" (loi de programmation pluriannuelle de la recherche). "Les résultats français sont obtenus au prix d’un énorme effort de notre communauté pour remporter des appels à projets. Aujourd’hui, malgré l’écoute du MESRI et la conviction de tous que la recherche française est l’un des leviers pour l’avenir de notre pays, la communauté est épuisée et risque l’asphyxie."

"Il y a urgence à apporter davantage de soutien de base, pour que nos chercheurs aient le temps et les moyens de faire une recherche de qualité à plus long terme, d’explorer des sujets émergents, plaide Sylvie Retailleau. C’est donc sur les trois prochaines années que la LPPR devrait concentrer ses nouveaux financements, et pas dans les dernières années d’une programmation sur dix ans."

Le ministère de l'agriculture salue "l'effort collectif" pour créer Paris-Saclay

 

Dans un communiqué, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation "se félicite de la reconnaissance de l'université Paris-Saclay dans le classement de Shanghai", qu'il perçoit comme "le fruit de l'effort collectif des établissements qui ont uni leurs forces pour créer l'université de Paris-Saclay". Il cite ainsi AgroParisTech et Inrae, qui permettent à Paris-Saclay de se positionner au 12e rang mondial dans le domaine des sciences agricoles.

"Ce classement confirme également l'importance de la dynamique de structuration de l'enseignement supérieur agricole et de la recherche agronomique pour accompagner les transitions agro-écologiques de l'appareil productif", souligne encore le ministère.

ALAIN FUCHS : DES EFFORTS DEPUIS 10 ANS QUI PORTENT LEURS FRUITS

"Une reconnaissance internationale de notre transformation initiée il y a dix ans", se félicite l’université PSL, sur les réseaux sociaux, de la 34e place mondiale qu’elle obtient au classement de Shanghai. "Je suis très content de ce résultat collectif", réagit de son côté le président de l’université, Alain Fuchs, auprès d’AEF info.

Après d’autres résultats récents tout aussi positifs pour l’université dans plusieurs classements (QS, THE, Leiden, classement thématique de Shanghai…), Alain Fuchs constate que "PSL est maintenant dans les classements internationaux". "C’est un résultat et une satisfaction, même si l’on n’a pas fait PSL pour cela. On peut toujours discuter de ces classements, des indicateurs, etc. Nous savons tous que ce n’est pas la vérité sur le monde. Mais nous savons aussi qu’ils sont importants parce qu’ils sont observés."

"Notre véritable travail n’est pas de figurer dans tel ou tel classement, mais de consolider l’université sur le long terme", dit encore Alain Fuchs. À cet égard, et au-delà de la seule université PSL, il observe que "tous les efforts entrepris depuis dix ans pour créer des universités pluridisciplinaires visibles à l’international commencent à porter leurs fruits et finissent par payer". "Certains commentateurs mettent parfois l’accent sur la notion de regroupement, ce qui pourrait laisser entendre que les fusions visent avant tout un effet de taille. En réalité, ce n’est pas l’objectif. Le véritable objectif des politiques de site, c’est de bâtir des universités qui soient pluridisciplinaires."

Enfin, à l’instar de ses collègues Sylvie Retailleau et Christine Clerici, le président de l’université PSL estime que les résultats obtenus par les établissements français devraient inciter davavantage l'État à "investir dans les universités". "À la fin, quand les établissements ont fait ce qu’ils avaient à faire pour se transformer et progresser, il leur faut des moyens qui soient à la hauteur", conclut Alain Fuchs.

CHRISTINE CLERICI : RENFORCER RAPIDEMENT LES FINANCEMENTS

"Nous sommes évidemment très fiers du résultat qu’obtient Université de Paris au classement de Shanghai 9 mois à peine après sa création, même si ce n’est pas un objectif en soi", témoigne de son côté sa présidente Christine Clerici. "La fusion de deux établissements, Paris-Diderot et Paris-Descartes, nous fait faire un bond important d’environ 80 places et nous fait entrer dans le top 100, ce qui permet à Université de Paris de bénéficier d’une très bonne visibilité à l’international. Nos deux établissements fondateurs étaient déjà bien classés, mais aucun ne figurait parmi les 100 premières universités mondiales."

Pour autant, "c’est une première étape et nous espérons bien progresser encore dans les prochaines années", souligne la présidente. Université de Paris est encore jeune et "beaucoup de travail reste à faire", ne serait-ce que pour conforter la cohésion du potentiel scientifique sur lequel s’appuie l’université, qui comprend les organismes de recherche et les CHU de l’AP-HP. D’ores et déjà, la politique de signature commune "Université de Paris", qui a fait l’objet d’un accord avec les organismes de recherche avec qui elle partage 80 unités de recherche sur un total de 150 laboratoires, porte manifestement ses fruits pour ce qui est des critères scientifiques que retient le classement de Shanghai.

Du reste, Christine Clerici rappelle que la construction de ces nouvelles universités est un travail de longue haleine, qui "a été initié il y a dix ans avec le lancement des idex". Un travail qui demande aussi des moyens. Certes, le label idex ouvre de "nouvelles possibilités financières", mais il ne couvre pas tous les besoins et toutes les universités n’en bénéficient pas. Christine Clerici souligne d’ailleurs "l’exploit" d’avoir 5 universités dans le top 100 mondial, "alors que les dépenses de R&D de la France sont inférieures à la moyenne de l’OCDE". Il serait selon elle possible de faire encore mieux. "De belles universités ne sont pas loin du top 100 et pourraient y entrer, avec un peu de moyens supplémentaires."

Aussi plaide-t-elle également pour que la prochaine loi de programmation pluriannuelle de la recherche vienne appuyer le succès qui vient d’être obtenu par les universités françaises à Shanghai, à travers des financements qui soient à la hauteur." Pour cela, elle estime elle aussi que "la LPPR devrait apporter ses financements de manière beaucoup plus importante dès les premières années" de son entrée en vigueur.

D'Autres réactions

UGA : SEULE UNIVERSITÉ EN RÉGION DANS LE TOP 5 FRANÇAIS

"Première université en région dans le top 5 des universités françaises, l’université Grenoble Alpes fait son entrée dans le top 100 des meilleures universités mondiales du classement de Shanghai", se félicite-t-elle dans un communiqué. "Après les bonnes performances des universités françaises dans le classement thématique de Shanghai en juin, les résultats du classement global […] confortent la stratégie de regroupement universitaire mise en place à Grenoble", ajoute-t-elle.

Dans un message posté sur les réseaux sociaux, son ancien président Patrick Lévy souligne de son côté que "le classement n’est pas plus 'juste', mais en tout cas la France n’est pas absente".


 UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER : "UNE PROGRESSION CONSTANTE"

"Sur le podium mondial en écologie pour la quatrième année consécutive au classement thématique (lire sur AEF info), l’université de Montpellier conforte sa place parmi les 200 meilleures universités du monde au classement général", se félicite-t-elle dans un communiqué. Elle souligne en particulier sa "progression constante" dans le classement, où elle "figurait encore dans le top 400 en 2016".

"Les bons résultats de l’UM sont remarquables et doivent être interprétés comme un signe supplémentaire de la puissance de nos forces scientifiques dans leur ensemble", déclare ainsi Philippe Augé, président de l’université. "Ils viennent conforter la dynamique et l’efficacité de la synergie portée par Muse pour agir sur notre territoire et le faire rayonner à l’échelle mondiale", ajoute-t-il, faisant référence au projet d’i-site Montpellier université d’excellence qui rassemble 19 institutions pour "faire émerger à Montpellier une université thématique de recherche intensive, internationalement reconnue" dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.

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