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Home| Social / RH| Formation professionnelle| Dépêche n°632271

Plan jeunes : le détail de l’aide à l’embauche d’alternants et le volet formation

Le Premier ministre, Jean Castex, s'est rendu à Besançon (Doubs), le 23 juillet 2020, pour présenter le plan pour l’emploi des jeunes. Ce plan inclut l’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis annoncée début juin par le gouvernement (lire sur AEF info). Il comporte également un volet formation doté d’un financement supplémentaire de 1,5 milliard d’euros dans le cadre du PIC. Ce volet comprend des places de formation supplémentaires, le recensement des formations du PIC sur l’application CPF et la revalorisation de la rémunération des jeunes stagiaires de la formation professionnelle.

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Le volet formation du plan jeunes comprend des places de formation supplémentaires, le recensement des formations du PIC sur l’application CPF et la revalorisation de la rémunération des jeunes stagiaires de la formation professionnelle. Photo by Alexis Brown on Unsplash

Intitulé "Un jeune, une solution", le plan pour l’emploi des jeunes élaboré en réponse à la crise sanitaire a été esquissé en plusieurs étapes, dont la dernière en date a eu lieu lors du déplacement du Premier ministre, Jean Castex, à Besançon le 23 juillet 2020. "On est en train de construire le plan de relance ; le plan jeune est le premier volet du plan de relance", explique-t-on dans l’entourage de la ministre du Travail, Élisabeth Borne.

Doté de près de 6,5 milliards d’euros, ce plan jeunes se décline en trois volets : les aides à l’embauche et à l’entrée en alternance (3,5 milliards d’euros), la formation (1,5 milliard d’euros), et l’accompagnement des jeunes éloignés de l’emploi (1,3 milliard d’euros).

une aide exceptionnelle élargie à l’alternance

Outre les incitations à l’embauche (lire sur AEF info), le premier volet comprend l’une des mesures déjà annoncée dans le cadre du plan de relance de l’apprentissage présenté début juin (lire sur AEF info), à savoir l’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis. Applicable aux contrats signés entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021, cette prime aura un effet "rétroactif", précise la rue de Grenelle. Elle s’élève à 5 000 euros pour les mineurs et à 8 000 euros pour les majeurs et vient se substituer à l’aide unique à l’embauche d’apprentis.

Cette aide exceptionnelle a récemment fait l’objet de trois élargissements. Elle a tout d’abord été étendue aux contrats de professionnalisation par le biais d’un amendement du gouvernement lors du l’examen du PLFR 3 au Sénat (lire sur AEF info). Les conditions et les modalités de cette disposition seront précisées par décret.

deux autres élargissements

Le deuxième élargissement porte sur le quota d’alternants dans la masse salariale à respecter pour les entreprises de plus de 250 salariés qui souhaitent bénéficier de cette aide. "Il y a ceux qui seront en phase avec l’objectif de 5 % d’alternants à horizon 2021, et il y a ceux qui vont y aller de manière plus progressive avec notamment 3 % d’alternants et une progression d’une année sur l’autre de +10 % au niveau de l’entreprise, au niveau de la branche, explique l’entourage de la ministre. C’est pour ça qu’il y a ce renvoi à l’article du code général des impôts 1609 quinvicies qui permet d’aller sur cette trajectoire plus progressive."

Le troisième et dernier ajustement en date porte sur la limite en termes de niveau de qualification pour l’application de l’aide. Cette limite avait été fixée à bac+3 (niveau 6) par le gouvernement lors de l’annonce du plan de relance de l’apprentissage, début juin. "La prime à l’apprentissage a été étendue jusqu’au niveau 7 [bac+5], souligne-t-on au ministère. C’était une revendication de l’enseignement supérieur." La Commission mixte paritaire réunie sur le PLFR 3 le 21 juillet 2020 a en effet confirmé l’amendement en ce sens adopté par le Sénat le 19 juillet (lire sur AEF info).

Le gouvernement table sur 230 000 contrats d’apprentissage et 100 000 contrats de professionnalisation bénéficiant de la prime dès 2020.

1,5 milliard d’euros du pic pour la formation

Le deuxième volet du plan de relance pour l’emploi des jeunes porte sur la formation. "On augmente le PIC", explique la rue de Grenelle. Aux 14 milliards d’euros prévus pour la période 2019-2022 vient s’ajouter 1,5 milliard d’euros, comme annoncé par Jean Castex lors de sa déclaration de politique générale du 15 juillet 2020 (lire sur AEF info).

Ce montant vise à "orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et les métiers d’avenir", une formulation plus large que les "200 000 places dans les formations supérieures qualifiantes" annoncées par Emmanuel Macron lors de son entretien radiotélévisé du 14 juillet 2020 (lire sur AEF info) et les "200 000 places supplémentaires de formation en 2021, notamment au bénéfice des jeunes et des demandeurs d’emploi" évoquées par Jean Castex le lendemain. Pour ces 200 000 jeunes, le plan prévoit de mobiliser six dispositifs.

six dispositifs mobilisés

Pour la moitié d’entre eux, le plan gouvernemental vise la création de nouvelles formations. Il s’agit de "100 000 nouvelles formations qualifiantes ou préqualifiantes qui seront proposées aux jeunes sans qualifications ou en échec dans l’enseignement supérieur". "On essaie d’orienter cet effort vers les métiers d’avenir et de le connecter au plan de relance", explique l’entourage de la ministre. Ces métiers d’avenir concernent ainsi la transition écologique, le numérique, le soin et la santé, et d’autres secteurs identifiés dans le cadre du plan de relance, à l’instar du tourisme, de l’industrie, de l’agriculture et de l’agro-alimentaire.

S’y ajoutent des places dans des formations déjà existantes dans deux secteurs, à commencer par celui du soin et de la santé. Le plan prévoit ainsi de doubler les capacités de formation dans les métiers d’infirmiers et d’aides-soignants, avec un objectif de 6 000 infirmiers et 10 000 aides-soignants formés dans les cinq prochaines années. Une décision qui s’inscrit dans le cadre du Ségur de la santé.

Dans le secteur du numérique ensuite, l’objectif est d’augmenter le nombre de formations au CléA numérique. "Après un pré-diagnostic, si le jeune a besoin d’acquérir des compétences numériques, il aura accès, via le CPF, au CléA numérique", indique la rue de Grenelle, avec un objectif de 5 000 formations certifiantes au numérique en 2020 et 10 000 en 2021. Toujours dans le secteur du numérique, le plan prévoit 20 000 nouvelles formations dispensées par les établissements membres de la Grande école du numérique pour les jeunes non qualifiés.

jeunes décrocheurs

Le plan vise aussi plus particulièrement les jeunes décrocheurs âgés de 16 à 18 ans qui seront soumis à une obligation de formation à compter de septembre 2020 (lire sur AEF info). Un programme de 4 mois porté par l’Afpa doit permettre à 35 000 jeunes décrocheurs de cette tranche d’âge de suivre un parcours individualisé d’ici fin 2021.

Les deux derniers dispositifs concernent les lycéens et les étudiants, à savoir 26 500 places supplémentaires pour poursuivre des formations en études supérieures, en CAP et BTS à la rentrée 2020 d’une part, et le doublement du nombre d’élèves bénéficiaires des "cordées de la réussite" et des "parcours d’excellence" pour atteindre 180 000 élèves d’autre part.

cpf et rémunération des stagiaires de la formation

Le volet formation professionnelle du plan pour l’emploi des jeunes ambitionne par ailleurs de répertorier sur l’application CPF l’ensemble des formations financées par le PIC (plan d’investissement dans les compétences). L’objectif est de permettre aux jeunes de moins de 25 ans sans qualification d’accéder via cet outil à ces formations financées par le PIC.

Ce même volet comprend enfin la revalorisation de la rémunération des jeunes stagiaires de la formation professionnelle. "La rémunération des stagiaires de la formation professionnelle n’a pas été revalorisée depuis 1988", souligne la rue de Grenelle. Pour les jeunes de 16 à 18 ans, elle passera, au 1er janvier 2020, à 200 euros par mois contre 130 euros actuellement. Pour les jeunes de 18 à 25 ans, elle passera à 500 euros par mois, contre à ce jour 310 euros pour les 18-20 ans et 339 euros pour les 20-25 ans.

Sur l’ensemble des dispositifs évoqués dans le cadre du plan pour l’emploi des jeunes, "la concertation se poursuit", explique-t-on au ministère du Travail, avec trois questions : Quels engagements pour les employeurs ? Quelle organisation au niveau local ? Quel pilotage ? L’objectif étant que le cadre national soit prêt pour le mois de septembre et que les acteurs locaux travaillent en parallèle à sa mise en œuvre sur le terrain.

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Astrid Gruyelle, journaliste