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"Il faut redonner du temps à l’enseignement disciplinaire pour rattraper le retard pris dans les cursus", demandent les principaux syndicats enseignants de la voie professionnelle (CGT Éduc’action, SE-Unsa, Snalc, Snetaa-FO, Snuep-FSU et SUD éducation), dans un communiqué commun, le 22 juin 2020. Pour ce faire, ils proposent "l’allègement des dispositifs introduits par la réforme de la voie professionnelle" (co-intervention ou chef-d’œuvre, par exemple). L’intersyndicale demande aussi "d’augmenter les capacités d’accueil dans de nombreuses filières, notamment pour tou·tes les jeunes qui espéraient se tourner vers l’apprentissage et qui ne trouveront pas d’employeur en raison de la crise économique". Cela "demande des moyens humains" avec des recrutements "sous statut de fonctionnaire" et un "plan de titularisation" pour tous les contractuels, soulignent les syndicats.
Le Snetaa-FO demande la création de places supplémentaires en formation initiale pour les apprentis qui risquent d’être licenciés, indique son secrétaire général à AEF info le 22 avril 2020. Pascal Vivier redoute une "hécatombe" chez ces apprentis de niveau CAP ou bac pro qui travaillent souvent dans de petites entreprises : entre 30 000 et 70 000 pourraient être licenciés d’ici septembre en raison des difficultés économiques liées au confinement, estime le syndicaliste. Le dirigeant du Snetaa-FO, premier syndicat enseignant de professeurs de lycées professionnels, demande alors l’augmentation des DHG et de postes enseignants supplémentaires pour les accueillir. Depuis début avril, tous les responsables académiques du syndicat ont écrit à leur recteur pour relayer cette demande, précise-t-il.