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Tenure-tracks : F. Vidal s’engage à ce que tout recrutement s’accompagne d’au moins une promotion dans les corps de PU ou DR

Frédérique Vidal prend "l’engagement que tout recrutement d’une chaire de professeur junior puisse s’accompagner de l’augmentation d’au moins une promotion supplémentaire dans le corps des professeurs ou des directeurs de recherche", écrit-elle dans un courrier adressé le 18 juin 2020 aux secrétaires généraux du Sgen-CFDT, du SNPTES et de Sup’Recherche-Unsa. Elle précise qu’il s’agit d’un chantier d’ampleur, essentiellement de nature réglementaire, qui "pourrait faire l’objet d’un protocole d’accord" avec les syndicats réformistes. Ces derniers se disent satisfaits d’avoir été entendus sur la "crainte du déclassement des collègues".

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Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. © Vernier/JBV News

C'est pour répondre aux nombreuses oppositions à l’article 3 de la LPPR créant les chaires de professeurs juniors (lire sur AEF info) que la ministre s’est engagée dans cette négociation avec les syndicats réformistes, à la veille du Cneser appelé à voter sur le projet de loi. Elle assure avoir "entendu l’inquiétude légitime que suscite cette novation, notamment pour les maîtres de conférences et les chargés de recherche qui peuvent craindre que l’arrivée des titulaires de ces chaires ne les prive de perspectives d’évolution professionnelle vers les corps de professeurs ou de DR. Cela ne doit pas être le cas", écrit-elle, dans un courrier envoyé le 18 juin 2020 aux secrétaires généraux et membres du Cneser Franck Loureiro (Sgen-CFDT), Alain Halère (SNPTES) et Jean-Pascal Simon (Sup’Recherche-Unsa).

Augmentation des plafonds d’emploi

Dans ce courrier, Frédérique Vidal prend ainsi "l’engagement que les recrutements de chaires de professeurs juniors ne se feront pas au détriment des possibilités de recrutement existantes actuellement dans les corps des professeurs ou DR", précisant que c’est pour cela que le projet de LPPR "prévoit de pouvoir augmenter les plafonds d’emplois des établissements et des opérateurs".

Souhaitant cependant "aller plus loin encore", la ministre de l’ESRI s’engage à ce que "tout recrutement d’une chaire de professeur junior puisse s’accompagner de l’augmentation au moins d’une promotion supplémentaire dans le corps des professeurs ou de directeur de recherche, afin que les maîtres de conférences et les chargés de recherche ne soient pas pénalisés dans leur déroulé de carrière". Elle souligne qu’il s’agit "d’un chantier d’ampleur, essentiellement de nature réglementaire", assurant s’engager "à y inscrire cette mesure du 'un pour un' sans ambiguïté". Ce chantier "comporte aussi de nombreux choix à faire sur les viviers et les modalités", prévient la ministre, prête à l’ouvrir "sans délai" avec les secrétaires généraux destinataires du courrier.

Engagement via un protocole d’accord avec les syndicats réformistes

La ministre souligne que si les destinataires du courrier étaient disposés à s’engager sur ce projet, "qui pourrait faire l’objet d’un protocole d’accord", elle demanderait à la Dgesip de les recevoir "dès la semaine prochaine afin de définir le calendrier et la méthode de ces concertations et de dresser un premier état des lieux de la situation des différents corps". "Il conviendra également de prévoir les modalités de contrôle de cet engagement sur lequel je suis prête à mobiliser les recteurs et recteurs délégués dans le cadre du dialogue de gestion annuel avec les établissements et les organismes."

Cet engagement satisfait les trois syndicats réformistes qui ont donc voté – totalement ou en partie – en faveur du projet de loi lors du Cneser des 18 et 19 juin (lire sur AEF info). Le Sgen-CFDT a en effet partagé ses voix (5 pour, 3 abstentions et 8 contre). Il précise que cette proposition a été faite par la ministre à toutes les organisations syndicales lors d’une multilatérale en visio la veille du Cneser et que seuls les trois syndicats réformistes ont accepté de rester jusqu’au bout.

"Nous avons été entendus sur la crainte du déclassement des collègues", se félicite Jean-Pascal Simon, secrétaire général de Sup’Recherche-Unsa. "Nous allons pouvoir repyramider le corps des enseignants-chercheurs. À terme, cela représentera 2 000 postes supplémentaires de PU ou DR. Notre objectif est de tendre vers un ratio de 60 % de MCF pour 40 % de PU contre 2/3 pour 1/3 aujourd’hui." Il assure aussi avoir obtenu que "l’HDR soit requise pour que les professeurs juniors puissent être titularisés dans le corps des PU". "Ce point n’était pas gagné d’avance, mais il semble maintenant acquis."

Le Sgen-CFDT espère que cela limitera le développement des chaires

Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, salue la main tendue de la ministre. "Nous aurions préféré qu’elle abandonne totalement cette disposition, mais faute de cela, nous avons obtenu un garde-fou. "À chaque fois qu’un établissement voudra recruter sur un contrat de chaire de professeur junior, il devra en même temps ouvrir un poste de PU ou de DR. Cela se fera sous contrôle du recteur, dans le cadre du dialogue stratégique et de gestion", explique-t-il.

Cela ne risque-t-il pas de refroidir les établissements qui n’auront pas forcément les moyens d’ouvrir ces postes, et donc tuer dans l’œuf ce nouveau dispositif de tenure-track à la française ? "C’est possible, ce qui nous conviendrait tout à fait !", réagit le syndicaliste, qui rappelle que "seul l’environnement de la chaire sera financé par le MESRI". "Nous espérons que cela amoindrira au maximum l’utilisation des chaires ou, dans la négative, que cela débloquera la carrière de beaucoup de collègues MCF HDR."

Il prend l’exemple des contrats LRU qui "peuvent être ouverts par le président seul et qui sont très peu utilisés". "Nous allons expliquer à nos adhérents que c’est dans les établissements qu’il va falloir se battre. Soit contre l’ouverture d’un poste sous forme de chaire, soit pour que ce recrutement se fasse correctement, dans des conditions garantissant la collégialité de la commission de sélection par exemple. C’est ainsi que nous avons réussi à limiter la prolifération des CDI LRU."

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Camille Cordonnier, journaliste