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"Inquiets et en colère" ; "déçus". Tel est l’état d’esprit du Snes-FSU et du SE-Unsa à l’issue d’une réunion consacrée au temps de travail et à la rémunération des AESH le 9 juin 2020. Elle s’inscrit dans le cadre du comité consultatif installé en février (lire sur AEF). "Nous n’avons eu aucune proposition" de revalorisation, déplore l’Unsa. Le MENJ serait dans l’attente d’orientations budgétaires de Bercy, rapportent des syndicats. Il aurait toutefois évoqué deux pistes pour améliorer les salaires : augmenter le temps de travail, avec un 2e employeur et diversifier les tâches (comme l’aide administrative à la direction d’école). Cela va "à l’encontre de la nécessaire professionnalisation des missions d’AESH", pour le Snes.Un bilan présenté par le MENJ permet au Snes d’estimer la rémunération moyenne des AESH à 770 € nets par mois. Une autre réunion sur le sujet est prévue en juillet.
Le ministère a installé un "comité consultatif des AESH", le 27 février 2020, apprend AEF de sources syndicales. Adossé au CTMEN, "il vise à garantir une application de l’école inclusive et du nouveau cadre de gestion des AESH sur tout le territoire", selon le Snalc (lire sur AEF). Un agenda social est lancé avec six réunions d’ici le mois de juin : deux sur la création d’un guide ministériel "Ressources humaines AESH" ; deux sur le temps de travail et la rémunération de ces personnels ; deux sur les "référents AESH". Lors de la réunion d’installation du comité, le ministère a dressé un bilan social des AESH. Il en ressort que seuls 3 % étaient à temps complet en décembre 2019 (1 % des CDD et 8 % des CDI). Jean-Michel Blanquer avait pourtant fixé l’objectif de parvenir à 30 % à la rentrée 2019 (lire sur AEF info). 1 sur 5 est en CDI et 93 % d’entre eux sont des femmes.