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Le nombre hebdomadaire de plans de sauvegarde de l’emploi dépasse pour la première fois fin mai le niveau du début de la crise sanitaire début mars, avec quinze plans fin mai (1 449 postes concernés), contre onze début mars (677 postes concernés), relève la Dares (ministère du Travail), dans son étude hebdomadaire publiée mercredi 3 juin 2020. Le nombre de suppressions de postes envisagées dans le cadre d’un PSE a ainsi plus que doublé. La Dares observe par ailleurs que "993 'petits' licenciements collectifs ont été initiés depuis début mars : dans neuf cas sur dix, ce sont des licenciements de moins de dix salariés". Les secteurs les plus concernés sont la construction (22 %), le commerce et la réparation d’automobile (19 %), l’industrie manufacturière (15 %). Le chômage partiel déployé depuis le début de la crise a permis de limiter les restructurations (lire sur AEF info).
Dans leur point hebdomadaire publié mercredi 3 juin 2020, la Dares, la DGFEP et Pôle emploi constatent qu'"entre le 1er mars et le 1er juin 2020, 13,1 millions de salariés ont été couverts par une demande d’autorisation préalable d’activité partielle", soit 300 000 de plus en une semaine. "Au 1er juin 2020, au titre du mois de mars, des demandes d’indemnisation ont été déposées pour 6,0 millions de salariés", ce qui représente 54 % des salariés ayant fait l’objet d’une demande d’activité partielle. Ce taux descend à 50 % pour les demandes d’indemnisation au titre du mois de juin. Les entreprises ayant un an pour faire la demande d’indemnisation, ces taux sont mécaniquement appelés à être revus à la hausse.