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"Les auteurs de décisions discriminatoires […] doivent pouvoir être sanctionnés", souligne le Défenseur des droits dans une note du 31 mai 2020 intitulée "Algorithme, prévenir l’automatisation des discriminations". "La mobilisation de critères neutres en apparence, c’est-à-dire ne relevant pas des motifs prohibés de discriminations, peut avoir des effets discriminatoires", estime Jacques Toubon, en citant notamment la prise en compte du lycée d’origine dans le cadre de la procédure Parcoursup (lire sur AEF info). Pour éviter les biais discriminatoires des algorithmes, le droit à l’information ainsi que la transparence des algorithmes sont des "conditions préalables évidentes". "Les obligations de transparence à l’égard des tiers restent insuffisantes", remarque-t-il en évoquant la décision du Conseil constitutionnel relative à Parcoursup (lire sur AEF info).
Une semaine après le début de la phase principale de Parcoursup, le 27 mai 2020, 72 % des 662 366 candidats lycéens ont reçu une proposition d’admission, indique le tableau de suivi de la procédure. Cette part est moins importante (53,4 %) chez les candidats scolarisés à l’étranger ou en réorientation au nombre de 194 848. En tout, ce sont 67,8 % des candidats qui ont reçu une proposition d’admission. Une minorité d’entre eux, 0,5 % des candidats lycéens et 0,4 % de ceux qui sont en réorientation ou scolarisés à l’étranger, ont quitté la plateforme avant de recevoir une proposition d’admission. Ces chiffres paraissent stables par rapport à l’année dernière où, le 23 mai 2019 à la même période de la procédure, 75 % des candidats lycéens et 56 % des candidats scolarisés à l’étranger avaient reçu une proposition d’admission.