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Si deux tiers des Français pensent qu’il revient à l’État de prendre en charge financièrement les personnes âgées en perte d’autonomie, cette opinion est plus largement exprimée par les plus modestes, tandis que les Français aisés envisagent d’utiliser leur épargne ou des assurances privées. Dans un baromètre d’opinion paru ce 28 mai 2020, la Drees indique que sept personnes sur dix voudraient réserver cette aide aux plus démunis, tandis que trois sur dix seraient en faveur d’une aide universelle. Aussi, moins d’un Français sur cinq placerait un proche en perte d’autonomie en établissement spécialisé.
Issue d’un partenariat entre l’Unaf et la CNSA, et soutenue par les CAF, une expérimentation doit tester l’aide d’un tiers, professionnel diplômé d’État, "afin d’apaiser les conflits et de travailler sur des solutions" en cas d’entrée en établissement d’un parent, de répartition de l’obligation alimentaire, de succession, de cohabitation avec un proche en situation de handicap ou encore la prise de mesure de protection, indique un communiqué de la CNSA du 12 mai 2020. Conduite dans 14 départements actuellement puis 22 au total durant deux ans et demi, mise en œuvre par les services de médiation familiale gérés ou soutenus par le réseau Unaf-Udaf, l’expérimentation s’inscrit dans l’objectif de la COG Cnaf-État de financer 150 ETP supplémentaires de médiateurs familiaux d’ici à 2022, afin "de dégager les conditions de réussite d’un déploiement national pour l’ensemble des proches aidants."