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"Nous travaillons à plusieurs scénarii pour que le parcours d’accompagnement social et financier touche davantage de jeunes, dans la durée", explique Gabriel Attal, à propos de la Garantie jeunes. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation et de la Jeunesse a accordé une interview au quotidien Les Échos, publiée le 26 mai 2020. Il promet "un plan global" pour les jeunes avant l’été. Pour l’apprentissage, Gabriel Attal affirme que "l’État sera au rendez-vous pour accompagner les entreprises" mais qu’il faudra un "engagement mutuel" des entreprises et de l’État.
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Gabriel Attal. Wikimedia - Antoine Lamielle / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)
Dans une interview publiée dans "Les Échos", mardi 26 mai 2020, Gabriel Attal, affirme qu’un "plan global" pour les jeunes sera présenté "avant l’été". Il y travaille avec Muriel Pénicaud et Bruno Le Maire. Il ajoute que l’emploi des jeunes est "une priorité absolue" du plan de relance avec "trois objectifs" : éviter le décrochage en lycée professionnel, renforcer la voie professionnelle et l’apprentissage et faciliter l’entrée sur le marché du travail.
Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation et de la Jeunesse n’est pas favorable à l’extension du RSA aux jeunes de moins de 25 ans. "Ce serait, pour moi, se placer dans un esprit de défaite, pour les jeunes comme pour l’État", commente-t-il. Il préfère "se battre en apportant un accompagnement à chaque jeune, avec un soutien financier quand c’est nécessaire". Dans ce domaine, il cite les taux d’insertion "très favorables" de la Garantie jeunes.
apprentissage : "engagement mutuel"
Pour l’apprentissage, Gabriel Attal estime que les entreprises ont une "responsabilité absolue pour préserver" la dynamique de croissance engagée. "Elles ne peuvent pas se mobiliser pour la jeunesse uniquement quand tout va bien", poursuit-il. Il plaide pour un "engagement mutuel" des entreprises comme de l’État, qui "sera au rendez-vous".
La situation des jeunes qui rentrent sur le marché du travail est aussi source de préoccupations. L’État va "investir dans certains secteurs qui auront besoin de jeunes, je pense à ceux de la santé ou de la transition écologique", indique le secrétaire d’État. L’enjeu est aussi de proposer "une solution" pour ceux qui auront du mal à trouver un poste : "Si ce n’est pas un emploi dans l’immédiat, cela peut passer par un temps utile et formateur, sous la forme de stages, de premières expériences à l’international, VIE ou VAE par exemple, ou d’engagement citoyen via le service civique." Gabriel Attal se dit "prêt" à augmenter le budget du service civique "si nécessaire". "Nous pourrions envisager un élargissement conséquent de ce dispositif, qui bénéficie d’un bon taux d’insertion dans l’emploi même si ce n’est pas son but", assure-t-il.
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Alexandra Turpin,
journaliste