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Depuis le 1er mars, 11 283 000 demandes d’autorisation préalable d’activité partielle ont été déposées par les entreprises. Sur la dernière semaine, il n’y a eu que 39 000 demandes supplémentaires, actant une stabilisation des demandes. D’après la Dares, la DGEFP et Pôle emploi, il y a eu pour l’heure, "891 000 demandes d’indemnisation pour le mois de mars [qui] concernent 5,2 millions de salariés [+0,7 million en une semaine], pour un total de 246 millions d’heures chômées indemnisées".
"Au 14 avril 2020, en raison du coronavirus, 904 000 demandes d’autorisation préalable de mise en activité partielle ont été déposées par 864 000 établissements, représentant 732 000 entreprises. Le nombre de dossiers a ainsi augmenté de 23 % par rapport au 7 avril. Ces demandes concernent 8,7 millions de salariés [soit une hausse de 2,0 millions en une semaine], pour un total de 3,7 milliards d’heures chômées demandées [+0,8 milliard en une semaine]", résument la Dares, la DGEFP et Pôle emploi dans leur suivi hebdomadaire de la situation. "Au cours de la semaine du dimanche 29 mars au samedi 4 avril, on comptabilise 104 860 demandes d’inscription de demandeurs d’emploi, en hausse de 7,3 % par rapport à la même semaine de l’année précédente." "Sur les quatre dernières semaines, le nombre cumulé de demandes d’inscription est en hausse [de 14 %] par rapport" aux mêmes semaines de 2019.
"Au 7 avril 2020 […], 692 000 demandes d’activité partielle ont été déposées par 669 000 établissements, représentant 586 000 entreprises. Le nombre de dossiers a ainsi été multiplié par 2 par rapport au 31 mars", indiquent la Dares, la DGEFP et Pôle emploi dans leur état des lieux hebdomadaire sur l’évolution des outils de lutte contre les effets de la crise du coronavirus. "Ces demandes concernent 6,3 millions de salariés [soit une hausse de 2,6 millions en une semaine], pour un total de 2,7 milliards d’heures chômées demandées [+1,1 milliard en une semaine]. Cela représente en moyenne 425 heures chômées demandées par salarié [soit plus de 12 semaines à 35 heures hebdomadaires]." Le coût du dispositif sur trois mois dépassera donc largement les quelque 20 M€ évoqués dernièrement par l'exécutif. Parallèlement, les entrées en formation des demandeurs d’emploi et en contrat aidé continuent à fortement baisser.