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"Mesures scélérates", "atteintes aux droits fondamentaux"… Des organisations de médecins n’ont pas manqué de manifester leur inquiétude à l'égard de l’article 6 du projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. Le système d’information dédié à la lutte contre l’épidémie rassemblant des données sur les personnes malades et les "cas contacts" prévu dans le projet de loi prolongeant l"état d'urgence sanitaire adopté ce week-end est notamment perçu comme une remise en cause du secret médical.
Les mesures dites barrière, y compris "la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes", "doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance". C’est ce que prescrit un décret du 11 mai 2020, publié le jour même du début du déconfinement. Le texte précise notamment que les usagers des transports en commun sont tenus de porter un masque. Il dispose également que les rassemblements de plus de 10 personnes, autres que professionnels, dans un lieu public, sont interdits. Si besoin, le préfet de département peut interdire les réunions et rassemblements, même professionnels, "lorsque les circonstances locales l’exigent". Lorsqu’une activité professionnelle, par nature, ne permet pas de maintenir la distanciation entre le professionnel et le client ou l’usager, le professionnel met en œuvre les mesures sanitaires de prévention, dont le port du masque.