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Certaines académies se distinguent "par de meilleurs résultats que ceux attendus compte tenu des profils sociaux de leurs élèves", indique la Depp dans une note d’information d’avril 2020. Elle y présente les résultats de la troisième édition de l’évaluation nationale des élèves à leur entrée en 6e. En français, 8 sur 10 ont une maîtrise "satisfaisante" ou "très bonne", c’est le cas de 7 élèves sur 10 en mathématiques. Cependant, le niveau des élèves varie selon leur origine sociale. Depuis 2017, les résultats de ces évaluations et les écarts observés sont stables.
La Depp a publié le 13 mars 2020 les prévisions des effectifs d’élèves jusqu’en 2024. Les effectifs du second degré devraient augmenter à chaque rentrée scolaire entre 2020 et 2023, mais de moins en moins à partir de 2022, puis diminuer ensuite à partir de 2024. L’augmentation prévue en 2020 ne devrait concerner que les collèges (+19 700 élèves), alors que les effectifs des lycées seraient pratiquement stables. En 2021, la moitié de la hausse prévue concernerait les lycéens généraux et technologiques, un quart les lycéens professionnels et le quart restant les collégiens. Dans le premier degré, la baisse des effectifs devrait se poursuivre jusqu’en 2024. La Depp souligne que malgré la hausse prévue des taux de scolarisation de 3 à 5 ans, la diminution du nombre d’élèves se poursuivra à la fois dans le niveau pré-élémentaire et dans le niveau élémentaire.
Dans un dossier de 44 pages, publié le 6 mars 2020, la Depp réunit, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, une série de données statistiques sur "la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active". Cette publication démontre notamment les différences, selon les sexes, en termes de parcours, de réussite scolaire et de choix d’orientation. Ainsi, la Depp explique par exemple que "les filles réussissent mieux à l’école" et "s’orientent davantage vers l’enseignement général et technologique" que les garçons mais que "la réussite scolaire des filles ne se traduit pas systématiquement par une meilleure insertion professionnelle".
Entre 2018 et 2019, la Depp observe "une réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire et ceux scolarisés hors éducation prioritaire" dans leurs résultats aux évaluations nationales passées en début de CE1, selon sa dernière note d’information publiée le 3 mars 2020. Cette réduction est en outre plus forte entre les élèves de REP et ceux hors éducation prioritaire. Le service statistiques du MENJ dresse un lien entre ces résultats et "la mesure de dédoublement de CP en éducation prioritaire", les premiers dédoublements de classes de CP en REP ayant eu lieu en 2018. Ces résultats avaient déjà été présentés en novembre 2019 (lire sur AEF info). Globalement, les résultats des élèves aux évaluations repères en début de CE1 sont "en progression". Les résultats des élèves de CP restent "stables", selon une autre note d’information publiée le même jour.