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En vue d’une réouverture des écoles à partir du 11 mai, la mairie de Nice a lancé une consultation auprès des directeurs des 154 écoles publiques de la ville, des familles et d’un conseil scientifique local, indique-t-elle dans un communiqué le 27 avril 2020. "Je suis aujourd’hui inquiet, réservé, prudent", justifie le marie (LR) Christian Estrosi, qui fera connaître "dans les prochains jours la position définitive de la ville". "Il reste des questions sur les modalités d’accueil", "la définition d’un protocole sanitaire national précisant les modalités de désinfection, de nettoyage", "les tests systématiques pour les enseignants" et "le port du masque obligatoire pour les adultes", rappelle le maire. La municipalité niçoise annonce par ailleurs la mise à disposition gratuite d’une application de soutien scolaire, "Prof en poche", destinée aux élèves du CP à la terminale.
"À la lumière de notre engagement aux côtés de l’Éducation nationale, nous demandons à pouvoir bénéficier le plus rapidement possible des précisions indispensables à la mise en place du déconfinement dans le 1er degré", ont écrit Laurent Hénart (maire de Nancy et président du Mouvement radical) et les maires de la majorité du Grand Nancy, dans un courrier adressé à Jean-Michel Blanquer le 22 avril 2020. Pour ces 14 maires, "enseignants et familles sont sincèrement inquiets face aux multiples inconnues que suscite la perspective de cette reprise : compatibilité avec le travail, poursuite de l’enseignement à distance, organisation de la vie dans les écoles, […] ou encore le fonctionnement des établissements petite enfance où les gestes barrières sont inapplicables". En outre, "il semblerait judicieux de surseoir à l’exécution des décisions de carte scolaire sur l’ensemble du territoire".
Après le CHSCT du MEN qui s’est tenu hier (lire sur AEF info), la Fnec-FP-FO, dans un communiqué du 23 avril 2020, "considère que les conditions ne sont pas réunies pour une reprise le 11 mai" et "qu’il n’y a pas de réponse du ministre sur le dépistage (lire sur AEF info), la mise à disposition de masques FPP2, la mise à jour des DUER". Par conséquent, le syndicat "met en œuvre la procédure d’alerte concernant le danger que constitue l’exposition prévue de milliers de collègues à ce risque". FO exige que "le ministre, comme le prévoit la réglementation, fasse des propositions précises pour faire cesser ce danger grave et imminent". Et d’appeler "ses sections à formuler la même requête auprès des recteurs et Dasen". En outre, le syndicat rappelle "le droit au salarié" de "quitter son poste de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’il présente un danger grave et imminent".
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :