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Le 22 avril 2020, le directeur général de la caisse nationale d’allocations familiales a confirmé aux sénateurs le versement, le 15 mai prochain, de l’aide exceptionnelle de 900 millions d’euros destinée aux 4,1 millions de foyers pauvres. Il a ajouté qu’un abondement exceptionnel de 50 millions d’euros supplémentaires sera versé aux CAF au titre de l’action sociale, 6 000 aides d’urgences ayant déjà été délivrées au cas par cas. Tout en évoquant le risque de double prise en charge, il a pu également reconnaître les limites des dispositifs pour les jeunes non bénéficiaires de minima sociaux.
Un accueil de loisirs à la maison proposant des activités a été mis en ligne sur monenfant.fr en lien avec la Djepva, informe la Cnaf ce 10 avril 2020. Un fonds de 500 000 euros est mobilisé pour soutenir les projets associatifs et initiatives à destination des parents au niveau national, dont l’accès va être centralisé via le numéro vert Covid-19, le 0 800 130 000, partagé avec la Croix Rouge. Il prévoit que ses écoutants puissent renvoyer sur des lignes d’écoute identifiées et actives via un annuaire classé par thématique. Une dizaine de lignes sont déjà établies, dont les Pâtes au Beurre (écoute et dialogue pour les parents), Enfant Présent (bien-être de l’enfant), SOS Parentalité (réassurance contre les inquiétudes) ou Enfance et Covid (grossesse, naissance, école à la maison)… Au niveau des départements, les Caf doivent le relayer auprès des publics fragiles via des SMS et courriels.
Suite à l’annonce d’un dispositif d’aide aux crèches mardi 17 mars 2020 (lire sur AEF info) de 27 euros par jour et place dans le secteur public et 17 euros dans le secteur privé, ce dernier s’estime oublié. La Fédération française des entreprises de crèches constate "qu’après avoir bénéficié du chômage partiel et de cette aide, il leur restera à financer 15,2 euros par place et par jour". Elle appelle les pouvoir publics à revoir rapidement le dispositif" et relaie les questions des microcrèches : "Doit-on facturer les familles qui ne déposent pas leur enfant aux microcrèches restée ouverte ? Doit-on facturer les familles non accueillies en microcrèches faute de salariés en nombre suffisant ? Faute d’enfants ? Les familles auront-elles droit au CMG ?", s’interrogent-elles notamment.