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Après la réunion du CHSCT du ministère de l’Éducation nationale le 21 avril 2020, les membres sont sortis "très en colère", assure à AEF info Hervé Moreau, du Snes-FSU. "Nous sommes arrivés avec une grande liste de questions (distanciation, masques, cantines, couloir, etc.) et nous n’avons eu aucune autre information que ce que le ministre a dit le matin", explique Angélina Bled-Pastorino (SE-Unsa), alors que le CHSCT est "justement le lieu de débat de la santé au travail", complète Hervé Moreaux. Les modalités de réouverture progressive des écoles doivent être présentées en CTMEN le 5 mai.
Réuni le 3 avril 2020, le CHSCT du MEN a rendu 2 avis. Le premier, voté par la FSU et FO mais pour lequel l’Unsa s’est abstenu, demande un "dépistage systématique des personnels ayant des symptômes et ceux ayant été en contact avec des personnes infectées, de tous les personnels travaillant dans les pôles d’accueil des enfants de soignants, ceux s’étant rendu sur leur lieu de travail ces 3 dernières semaines ainsi que de tous les personnels à risque". Le CHSCT demande aussi un "dépistage généralisé des personnels et des élèves comme préalable à toute reprise d’activité". Un 2e avis, voté à l’unanimité, demande "la mise en place immédiate d’un groupe de travail du CHSCT pour la définition, la mise en œuvre et le suivi de la sortie du confinement et de la reprise des activités, du point de vue de la santé et de la sécurité au travail, dans les écoles, établissements et services de l’EN".