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Le Snetaa-FO demande la création de places supplémentaires en formation initiale pour les apprentis qui risquent d’être licenciés, indique son secrétaire général à AEF info le 22 avril 2020. Pascal Vivier redoute une "hécatombe" chez ces apprentis de niveau CAP ou bac pro qui travaillent souvent dans de petites entreprises : entre 30 000 et 70 000 pourraient être licenciés d’ici septembre en raison des difficultés économiques liées au confinement, estime le syndicaliste. Le dirigeant du Snetaa-FO, premier syndicat enseignant de professeurs de lycées professionnels, demande alors l’augmentation des DHG et de postes enseignants supplémentaires pour les accueillir. Depuis début avril, tous les responsables académiques du syndicat ont écrit à leur recteur pour relayer cette demande, précise-t-il.
Jean-Michel Blanquer envisagerait la mise en place de "colonies de vacances" pour remettre à niveau les jeunes les "plus éloignés de l’école", à savoir "les jeunes de 3e professionnelle, de CAP ou seconde bac pro", indique le Snetaa-FO à l’issue d’une audience avec le ministre, le 25 mars 2020. Les élèves y suivraient une remise à niveau "la moitié du temps" et des "activités de vacances" le reste du temps, précise le syndicat de PLP.
Aussi, afin de lutter contre le décrochage scolaire, le Snetaa-FO demande "la généralisation du CAP 3 ans pour tous les jeunes qui auraient marqué leur éloignement à l’école". Le MENJ aurait donné "un accord de principe". Le Snetaa assure en effet noter "dès maintenant toutes les difficultés de suivre majoritairement les jeunes en CAP". La possibilité de moduler la durée du CAP en 3 ans au lieu de 2 existe depuis la rentrée 2019 (lire sur AEF info).