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Si les plans de continuité d’activité se sont bien déroulés à l’Ifremer, dont 80 % des personnels sont aujourd’hui en télétravail, deux sujets "épineux" préoccupent son PDG François Houllier. Le premier concerne l’impact que peut avoir la crise liée à l’épidémie de Covid-19 sur l’activité de recherche contractuelle, alors que l’institut vient d’être labellisé Carnot et se doit donc d’assurer une croissance régulière de ses contrats avec les entreprises. Le second problème de taille concerne la flotte océanographique française, dont l’Ifremer assume la responsabilité pour le compte de toute la communauté scientifique, et qui est aujourd’hui à l’arrêt. Or la relancer sera "bien plus difficile que de rallumer les équipements pour redémarrer un laboratoire", prévient François Houllier. Il attend aussi un "éclairage national" interorganismes sur des dispositions à prendre pour les doctorants.