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"Aura-t-on les garanties nécessaires pour que les conditions sanitaires soient respectées ? On n’en sait rien", regrette Benoît Teste, de la FSU, qui affirme être "inquiet" après l’annonce de la réouverture progressive des écoles et établissements scolaires à partir du 11 mai. Pour l’Unsa, "il est essentiel de pas se précipiter et de s’assurer de la sécurité sanitaire des personnels et des élèves". Le Snalc estime "ne pas croire à une réouverture de l’institution où l’on enseigne à tous les élèves" et indique qu’il "s’opposera à la réouverture si les conditions sanitaires ne sont pas réunies".
Réuni le 3 avril 2020, le CHSCT du MEN a rendu 2 avis. Le premier, voté par la FSU et FO mais pour lequel l’Unsa s’est abstenu, demande un "dépistage systématique des personnels ayant des symptômes et ceux ayant été en contact avec des personnes infectées, de tous les personnels travaillant dans les pôles d’accueil des enfants de soignants, ceux s’étant rendu sur leur lieu de travail ces 3 dernières semaines ainsi que de tous les personnels à risque". Le CHSCT demande aussi un "dépistage généralisé des personnels et des élèves comme préalable à toute reprise d’activité". Un 2e avis, voté à l’unanimité, demande "la mise en place immédiate d’un groupe de travail du CHSCT pour la définition, la mise en œuvre et le suivi de la sortie du confinement et de la reprise des activités, du point de vue de la santé et de la sécurité au travail, dans les écoles, établissements et services de l’EN".