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L’accord de l’Eurogroupe "permet de dégager immédiatement 550 milliards d’euros pour financer toutes les économies de l’UE", affirme Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, sur Europe 1, au lendemain de la réunion du 9 avril 2020. Le compromis porte sur "trois filets de sécurité", indique Mário Centeno, président de l’Eurogroupe, dans une déclaration à l’issue d’une conférence de presse. Un des "filets" concerne les travailleurs : l’accord soutient l’instrument Sure, présenté par la Commission européenne, le 2 avril. L’outil permet des prêts pour financer le chômage partiel.
"En temps normal, l’autorisation de recours à l’activité partielle doit être, sauf en cas de sinistre ou d’intempéries de caractère exceptionnel, antérieure à sa mise en œuvre dans l’entreprise", rappelle le ministère dans son Questions/Réponses sur le dispositif. Pour faire face à la crise sanitaire, le gouvernement avait décidé de donner jusqu’à trente jours aux entreprises, après la mise en place de l’activité partielle, pour déposer leur demande. Alors que le système d’information a été très fortement renforcé pour répondre à l’afflux de demandes, certaines organisations d’employeurs font part de difficultés de leurs adhérents pour effectuer la demande d’activité partielle. Pour lever tous les freins, le ministère du Travail décide que les demandes d’activité partielle pour le mois de mars pourront être déposées jusqu’au 30 avril 2020. Et ceci toujours avec effet rétroactif.