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L’activité de dispensation des médicaments par les pharmaciens d’officine a connu une forte baisse la semaine suivant le confinement du 17 mars. Selon la FSPF, la baisse d’activité a été de 25 % et elle s’est amplifiée la première semaine d’avril. "Il va y avoir des difficultés pour assurer les salaires", indique Philippe Besset, président de la FSPF, le 8 avril. La FSPF participe à la concertation avec l’AMO pour trouver des mécanismes de soutien. Une négociation aura lieu d’autre part en fin de semaine avec les organisations syndicales en vue d’un accord sur les droits santé-prévoyance.
Depuis la fermeture des établissements scolaires et des crèches, les salariés qui ont des enfants de moins de 16 ans, sans mode de garde ni accès au télétravail, peuvent bénéficier d’un arrêt maladie. Tout comme ceux souffrant de maladie chronique à risque. Actuellement, cet arrêt est de 21 jours, renouvelable si la situation sanitaire reste inchangée. "Certains employeurs ont la tentation de vouloir placer les salariés concernés, au-delà de la période de 21 jours [qui arrive à son terme], en activité partielle", déplore l’Unsa dans un communiqué. L’Unsa dénonce ces agissements et demande au gouvernement "de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que ces arrêts de travail soient renouvelés automatiquement jusqu’à la fin de la période de confinement, afin d’éviter toutes difficultés dans le paiement des indemnités journalières".