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Quelque 10 % des effectifs de la production d'Airbus Group devaient reprendre le travail le 23 mars 2020, après une suspension de quatre jours de la production pour établir un "plan de reprise des activités" et réaliser "d’importants travaux visant à garantir la santé et la sécurité des employés". La direction et trois syndicats ont signé un accord permettant aux salariés de ne pas travailler cette semaine en échange d'une augmentation du temps de travail après la fin de l’épidémie de coronavirus. Le groupe annonce également la suspension du financement volontaire des retraites complémentaires.
"Airbus Defence and Space a engagé aujourd’hui le processus de consultation de son comité d’entreprise européen au sujet de sa restructuration", annonce le groupe Airbus le 19 février 2020. "Le projet présenté aux représentants du personnel prévoit une suppression de 2 362 postes d’ici à 2021, dont 829 en Allemagne, 357 au Royaume-Uni, 630 en Espagne, 404 en France et 142 dans les autres pays." Une restructuration déjà envisagée fin 2019, due à la baisse des commandes pour la 3e année consécutive. "Airbus Defence and Space s’engage à fournir des précisions sur ses intentions et à poursuivre un dialogue constructif avec les représentants du personnel", poursuit l’avionneur européen. Dans un communiqué, FO, première organisation syndicale dans le groupe, dit "exiger des dirigeants d’Airbus group une vigilance particulière sur la gestion prévisionnelle de l’emploi".
Avec plus de 40 000 personnes qui fréquentent chaque jour l’un des sept sites situés dans la métropole de Toulouse, Airbus est souvent qualifié d’être "une ville dans la ville" et l’impact des déplacements n’est pas anodin dans la 9e ville la plus embouteillée de France (source INRIX février 2017). Depuis 2010, le groupe aéronautique a mis en place un comité de pilotage PDE, même s’il a pris en charge ces questions dès le début des années 2000. Si la voiture représente toujours 69 % des déplacements de ses salariés, en 2019, Airbus veut s’atteler à l’élaboration d’un plan vélo et poursuivre le développement de l’intermodalité.
La Cour de cassation rappelle dans deux arrêts du 18 janvier 2023 que l’employeur doit mettre en œuvre les critères d’ordre des licenciements de manière loyale, objective et pertinente. Tel n’est pas le cas de la décision de l’employeur de valoriser, au titre des qualités professionnelles, un diplôme de langue de faible intérêt pour un poste administratif dans un établissement agricole, ou de pondérer le critère des charges de famille par tranches d’âge des enfants sans que cette distinction soit justifiée.