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L’actionnariat salarié est un "sujet en vogue dans les entreprises", estime Eres, cabinet spécialisé en actionnariat salarié, retraite et épargne salariale. Dans un communiqué du 24 février 2020, il indique que, selon les premiers résultats de l’édition 2020 du Panorama de l’actionnariat salarié, 34 entreprises du SBF 120 (soit 28 %) ont réalisé au moins une augmentation de capital réservée à leurs salariés ou une cession d’actions existantes aux salariés en 2019. Parmi elles, "cinq ont fait leur première opération depuis dix ans, dont deux se sont lancées pour la première fois dans leur histoire dans l’actionnariat salarié collectif, et quatre ont décidé de proposer une décote de 30 %, nouveau plafond instauré par la loi Pacte". Au total, 37 opérations collectives ont été réalisées. "Ce nombre est le deuxième plus haut pic atteint durant ces dix dernières années", observe Eres.
Un décret du 20 août 2019 met en œuvre certaines dispositions de la loi Pacte relatives à l’épargne salariale et à l’actionnariat salarié. Il précise notamment les modalités de versement des abondements de l’employeur en matière d’actionnariat salarié. Il liste également les mentions devant figurer sur le relevé annuel de situation reçu par les salariés bénéficiaires d’un plan d’épargne salariale, et fixe le plafond des frais de gestion des Perco. Enfin, il fixe les critères de performance RSE pouvant être pris en compte lors de la négociation d’un accord d’intéressement de branche.
Les entreprises du SBF120 ont versé plus de 5,2 milliards d’euros de primes de partage du profit (participation, intéressement, abondement PEE/Perco) à leurs salariés en 2018, selon les premiers résultats de la 7e édition du "baromètre du partage du profit", publiés par Eres le 11 juillet 2019. Entre 2012 et 2018, le total des primes versées a ainsi connu une hausse de près de 20 % dans le SBF120. En plus des primes de partage du profit, le montant versé aux salariés actionnaires français est estimé à 610 millions d’euros de dividendes. La prime moyenne de partage du profit dans le SBF120 s’élève à 4 243 euros par salariés en 2018, en hausse de 2 % par rapport à 2017. La hausse des primes collectives versées aux salariés "reflète la volonté des entreprises de récompenser les salariés à l’heure où l’économie se porte bien", affirme Pierre-Emmanuel Sassonia, directeur associé d’Eres.
"Le montant total des opérations collectives d’actionnariat salarié réalisées en 2018 dans le SBF 120 atteint le record historique de 3,34 milliards d’euros", observe Eres, à la lecture des premiers résultats de son étude sur l’actionnariat salarié en France, le 18 avril 2019. 35 opérations collectives ont été menées par 32 entreprises du SBF 120. Le montant moyen des opérations atteint 111 millions d’euros (au-dessus de la moyenne historique de 84 millions d’euros). Le montant total des augmentations de capital réservées aux salariés est 15 % supérieur au total du montant des offres publiques faites par ces mêmes entreprises en 2018. Ces résultats "confirment les prévisions de l’an dernier, plaçant 2018 comme un grand cru pour l’actionnariat salarié en France. Cette dynamique positive devrait se poursuivre avec les mesures de la loi Pacte", votée le 11 avril 2019 (lire sur AEF info).
Les entreprises du SBF120 ont versé près de 5,2 milliards d’euros de primes de partage du profit (participation, intéressement, abondement PEE, abondement Perco) à leurs salariés en 2017, un record, selon les premiers résultats de la 6e édition du "baromètre du partage du profit" Eres, publiés le 19 juillet 2017. Entre 2012 et 2017, le total des primes versées a ainsi connu un bond de 20 % dans le SBF 120. La prime moyenne de partage du profit dans le SBF 120 s’élève à 3 836 euros en 2017, en baisse de 3 % par rapport à 2016 (3 966 euros par salarié en moyenne).