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"Le gouvernement vise 200 000 élèves bénéficiaires des petits-déjeuners à l’école en 2020 et étend la cantine à 1 euro aux écoles maternelles", annoncent le MENJ et le ministère des Solidarités et de la Santé le 23 février 2020. Ces deux dispositifs ont été mis en place dans le cadre du Plan pauvreté annoncé par le président de la République en septembre 2018 (lire sur AEF info). "En 2019, 110 000 élèves de territoires défavorisés ont bénéficié de petits-déjeuners à l’école et 8 000 élèves de communes rurales ont eu accès à la cantine à 1 euro", selon les ministères.
Treize communes picardes vont proposer d’ici juin 2019 des petits-déjeuners gratuits à leurs écoliers. Cette mesure prévue dans le plan de lutte contre la pauvreté (lire sur AEF info) concerne 3 500 élèves dans 31 écoles situées en REP, REP+ ou en zone rurale. L’académie d’Amiens fait partie des huit académies qui expérimentent cette disposition, indique le rectorat dans un communiqué daté du 10 avril 2019. Les sept autres académies sont Lille, Montpellier, Nantes, Reims, La Réunion, Toulouse et Versailles. La mise en place se fait progressivement sur chaque territoire, en fonction des discussions avec les collectivités locales. Une grande liberté est en effet laissée aux communes et communautés de communes pour définir les lieux, les horaires, les jours de la semaine, les personnels mobilisés. L’achat des denrées alimentaires est couvert par une aide financière de l’Éducation nationale.
Le gouvernement va mettre en place d’ici la fin avril 2019 une mesure du plan pauvreté, en aidant 10 000 communes à proposer des repas à 1 euro dans les cantines scolaires (lire sur AEF info). "À Lille, parce que nous avions remarqué que beaucoup d’enfants n’allaient plus à la cantine après le 15 du mois, nous avons divisé les tarifs de cantine dès 2008 !", indique la mairie, dans un communiqué publié le 8 avril. En fonction des quotients familiaux, 45 % des élèves payent 1 euro au maximum leur repas - 25 % d’entre eux le paient même 50 centimes. La municipalité précise qu’elle propose aussi des petits-déjeuners gratuits dans ses accueils périscolaires, une autre mesure du plan pauvreté. Les élèves qui ne participent pas aux activités périscolaires mais "dont les directeurs d’école auraient détecté qu’ils ont le ventre vide" ont aussi droit à des petits-déjeuners gratuits.