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Avec des résultats pour l’année 2019 en baisse, Renault n’écarte pas de potentielles fermetures d’usines en 2020. Malgré ce contexte économique morose, le constructeur automobile a signé le 20 février 2020 un accord sur les salaires prévoyant un budget d’augmentations de 2,2 %. L’objectif cette année, malgré un budget "plus modéré", était de "trouver un équilibre entre la volonté de reconnaître les gens pour le travail effectué et la nécessité de rester bien aligné avec le marché pour retenir les talents et continuer à recruter", explique à AEF info Tristan Lormeau, DRH France chez Renault.
Après deux rencontres et une analyse de la situation économique générale et du pouvoir d’achat en 2019, les partenaires sociaux de la branche métallurgie ont convenu de revaloriser les barèmes des appointements annuels minimaux des ingénieurs et cadres de 1,3 % pour 2020. Un texte signé par la CFE-CGC, qui représente 53 % de la population des ingénieurs cadres de la branche, et par FO. Le texte inclut une clause de rendez-vous. "Il a été convenu avec l’UIMM d’examiner de nouveau l’évolution de la situation économique et d’en tirer les conséquences, au cours du mois de septembre 2020", indique la CFE-CGC. "Dans un environnement concurrentiel difficile pour nombre d’entreprises et du fait d’une prévision d’inflation 2020 de l’ordre de 1,1 %, cet accord contribue donc à augmenter le pouvoir d’achat des ingénieurs et cadres", indique de son côté FO.
Après la signature d’un accord sur la mise en place du CSE signé en juillet 2018 (lire sur AEF info), le cycle des élections professionnelles a pris fin mardi 18 juin 2019 au soir au sein des douze établissements français de Renault. Tout comme en 2015 lors du dernier scrutin en date, la CFE-CGC se place en tête des organisations syndicales représentatives avec 34,05 % des voix exprimées (+2,97 points), suivie de la CFDT (23,29 %), qui remonte à la seconde place (+2,34 points), faisant dégringoler la CGT au troisième rang (20,12 %), en baisse de 4,39 points. FO reste à la quatrième place avec 10,18 %, en baisse de 2,58 points par rapport à 2015. 23 026 salariés ont pris part au vote, soit 73,6 % de l’effectif, en progression de 2,2 points par rapport à 2015.