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Passer de 40 % de thèses financées en SHS à 80 % d'ici 2020, donner du temps de recherche aux nouveaux enseignants-chercheurs par des services d’enseignement réduits les deux premières années d’exercice, augmenter le nombre de personnels d’appui à la recherche, assurer un suivi du volet recherche des universités SHS hors idex et isite, augmenter sensiblement la part des SHS à l’ANR : telles sont quelques-unes des recommandations que l’alliance Athéna a adressées au gouvernement, fin janvier 2020, dans le cadre de la préparation de la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche).
Rien de mieux que des chiffres pour objectiver un débat. C’est au nom de ce principe que l’Alliance Athéna s’est dotée d’un Observatoire des SHS, ce qui lui permet de dresser le diagnostic suivant : les SHS déposent deux fois moins de projets à l’ANR en 2019 qu’en 2014. Et sur 619 équipes d’accueil recensées en SHS, 514 n’ont touché aucun financement ANR sur les cinq dernières années. Yves Fort, directeur des opérations scientifiques de l’ANR, entend les inquiétudes et la démobilisation de la communauté SHS et place ses espoirs dans l’augmentation des moyens annoncée dans le cadre de la LPPR.