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Les doutes sur la soutenabilité du système des retraites ont émergé dans les années 1980, lorsque la part de richesse allouée aux "dépenses vieillesse-survie" est passée à 11 % du PIB, suite aux réformes haussant le niveau de vie des retraités. Dans l’étude rétrospective de l’Ined du 12 février 2020, Didier Blanchet explique comment les réformes successives ont permis de limiter cette part à 14 % du PIB sur le long terme. Et ajoute que les réformes successives ont mis le système "sur une trajectoire à peu près stable par vents réguliers et moyennement porteurs".
Le groupe des députés socialistes et apparentés indique avoir utilisé ce 10 février 2020 son droit de tirage annuel pour la création d’une commission d’enquête sur l’étude d’impact associée au projet de loi de réforme des retraites. Pour rappel, ce droit de tirage permet à chaque groupe parlementaire, même minoritaire, d’obtenir une fois par an la création d’une commission d’enquête sur un sujet donné. En l’occurrence, les députés socialistes estiment que l’étude d’impact ciblée suscite "doutes et questions" sur sa sincérité, notamment au vu des réserves récemment exprimées par le Conseil d’État sur le caractère "lacunaire" de certaines projections contenues dans cette étude (lire sur AEF info). Les députés socialistes évoquent la possibilité d’user de cette commission pour requérir des documents administratifs/ministériels et pour convoquer sous serment des acteurs du dossier.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a mis en garde vendredi 7 février 2020 sur BFMTV/RMC contre "une réforme plantée par le gouvernement" si les demandes de son syndicat, notamment sur la pénibilité et le financement, n’étaient pas entendues. "Ce n’est pas un ultimatum", a-t-il toutefois ajouté. La semaine prochaine, le gouvernement doit en effet réunir les organisations syndicales et patronales pour une multilatérale clôturant les discussions sur la pénibilité, la retraite progressive, le minimum contributif et la transition. Les travaux de la conférence de financement, eux, doivent démarrer la semaine suivante, avec une première séance le 18 février consacrée à "l’approfondissement du scénario de référence de trajectoire financière et l’explicitation des raisons du déficit projeté", ce déficit faisant l’objet de discussions parmi les partenaires sociaux.