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Après la signature de l’Unsa (2e syndicat de la branche ferroviaire) et de la CFDT (4e syndicat) mi-janvier 2020, et l’opposition de FO (5e) puis la CGT (1er), le sort du projet d’accord relatif aux classifications et aux rémunérations, sur lequel l’UTP négocie depuis deux ans avec les organisations syndicales, était entre les mains de SUD-Rail. Le syndicat vient à son tour de décider, à l’issue de son conseil fédéral du 11 février, de faire jouer son droit d’opposition, rendant le texte invalide. Il recueille en effet une opposition majoritaire de syndicats représentant 60,61 % des salariés.
Dans un communiqué du 4 février 2020, la CGT Cheminots annonce qu’elle "a décidé de ne pas signer" le projet d’accord relatif aux classifications et aux rémunérations dans la branche ferroviaire, ouvert à la signature par l’UTP le 7 janvier. "Face aux reculs [que] représente" le texte, elle "fait valoir son droit d’opposition pour empêcher sa validation". L’accord a été signé par la CFDT et l’Unsa, représentant 40 % des voix aux dernières élections. Pour être valide, celui-ci ne doit pas être frappé d’une opposition majoritaire par des organisations syndicales représentant plus de 50 % des salariés de la branche. FO Cheminots (9,25 %) a indiqué qu’elle s’opposait au texte. La CGT est, avec 34,49 % des voix, la première organisation syndicale de la branche. Le sort du projet d’accord est donc suspendu à la décision que Sud Rail (16,87 %) prendra le 11 février lors de son conseil fédéral.
L’UTP a signé le 10 septembre 2019, à l’issue de quatre séances de négociations, avec trois syndicats représentatifs, (Unsa-ferroviaire, CFDT Cheminots, FO Cheminots, représentant près de 50 % des salariés), deux accords collectifs permettant de transformer la CMPN (commission mixte paritaire nationale de négociation) en CPPNI (Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation). La branche ferroviaire indique ainsi mettre "en œuvre les dispositions de la loi du 8 août 2016 relative à la modernisation du dialogue social qui prévoit la mise en place de CPPNI de branche en lieu et place de CMPN"."Les diligences ont été engagées auprès du ministère du Travail en vue de l’extension de ces deux accords, qui les rendra obligatoires pour l’ensemble des entreprises de la branche", précise l’UTP. Les discussions se poursuivent sur les classifications et les rémunérations.