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"63 % des jeunes Neet sont en contact avec le service public de l’emploi ou un autre organisme d’insertion en 2018", précise la Dares, dans une publication dévoilée le 7 février 2020. La direction d’études et des statistiques du ministère du Travail dresse un portrait de ces jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation, ainsi que de leur parcours. Les travaux révèlent la forte hétérogénéité de cette population, qui compte des jeunes récemment diplômés et des inactifs depuis plusieurs mois. Près de la moitié est Neet depuis un an ou plus et concentre les difficultés socio-économiques.
Mettre en place un campus rural de projets, dédié notamment à la création d’activités économiques, et rendre obligatoire une "compétence jeunesse" dans les communautés de communes, telles sont deux des préconisations formulées par le Cese dans son avis sur "la place des jeunes dans les territoires ruraux", adopté mercredi 11 janvier 2017. Si "le chômage des jeunes est en moyenne plus faible dans les territoires ruraux que dans les territoires urbains", le taux de Neets "est particulièrement élevé en zone rurale", indique-t-il. Le Cese remarque aussi que les 25-29 ans qui habitent en zone rurale se dirigent davantage vers l’apprentissage et entrent plus tôt sur le marché du travail. Il pointe des différences entre les hommes et les femmes devant l’emploi "particulièrement fortes" en milieu rural.