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À l’occasion du 3e comité interministériel du handicap, qui s’est tenu le 3 décembre, Édouard Philippe a annoncé vouloir "déployer à grande échelle le logement inclusif" et missionner pour cela Denis Piveteau, président de chambre au Conseil d’État, et Jacques Wolfrom, président du comité exécutif du groupe Arcade. Leur rapport, attendu fin mars, doit précisément "permettre de préparer le lancement d’une stratégie nationale de déploiement de l’habitat inclusif", dans un calendrier compatible avec celui de la réforme du grand âge et de l’autonomie et "en assurant la soutenabilité financière".
L’Unapei a consacré son congrès annuel du 1er au 3 juin 2017 à la question de l’habitat des personnes déficientes mentales. "Une première" selon Coryne Husse, vice-présidente de l’Unapei et responsable de sa commission habitat, interviewée par AEF le 7 juin dernier. Elle décrit "un changement sociétal profond en termes de prise en compte de la parole des personnes handicapées" depuis une dizaine d’années : auparavant logées systématiquement par des établissements spécialisés, celles-ci peuvent désormais accéder à un habitat individuel, avec un accompagnement médico-social, qui leur permet de s’intégrer pleinement à la société. Pour Coryne Husse, plusieurs freins subsistent cependant pour favoriser l’habitat inclusif de ces personnes, notamment le manque de transversalité entre les ministères et de sensibilisation des acteurs locaux sur cette question.
"Dans le champ du logement et de la construction,l’objectif d’accessibilité fixé par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 […] doit être réaffirmé", soutient, ce 7 juin 2017, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dans une communication en conseil des ministres intitulée "Handicap : une priorité du quinquennat". "En outre, les logements adaptés doivent être systématiquement identifiés et l’accessibilité précisée pour faciliter les recherches." Ainsi, précise-t-elle, "le développement des habitats inclusifs doit être favorisé en levant les obstacles administratifs" et "les bailleurs sociaux devront identifier les logements adaptés, et rendre cette liste transparente pour favoriser le logement des demandeurs en situation de handicap."
Le Puy-de-Dôme a adopté son schéma gérontologique 2017-2021, "document stratégique" qui guidera l’action du département en matière de gérontologie. Il s’agit du premier schéma après la loi ASV, dont il reprend certaines orientations. La loi "impose nécessairement que soit revu le mode d’approche de la politique gérontologique, en l’ouvrant au-delà du strict champ médico-social", rappelle la collectivité dans le texte voté. Ainsi, le département du Puy-de-Dôme souhaite appréhender la question du vieillissement "de façon transversale", et en fixant quatre grandes orientations : la prévention de la perte d’autonomie, l’amélioration de la vie à domicile, la reconfiguration de l’offre médico-sociale et la lutte contre l’isolement.
La ministre du Logement et de l’Habitat durable Emmanuelle Cosse, la secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie Pascale Boistard, et le président de l’USH Jean-Louis Dumont ont signé, mardi 14 février 2017 une convention pour "formaliser les engagements des parties prenantes" en matière d’adaptation du parc social aux personnes en perte d’autonomie, "dans tous les registres de la gestion patrimoniale, locative, sociale et de proximité". Ce document prévu par la loi 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement a été signé à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), après la visite d’un ensemble de plus de 200 logements qui sera réhabilité par Valophis pour l’adapter aux personnes vieillissantes ou en situation de handicap.