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Le ministère du Travail a lancé, jeudi 28 novembre 2019, la concertation avec les partenaires sociaux et les régions sur l’immigration professionnelle. Du côté des organisations syndicales, on se montre plutôt dubitatif quant à l’utilité de venir discuter alors que la décision de mettre en œuvre des quotas d’immigration professionnelle est déjà prise par l’exécutif. En théorie, la concertation doit se poursuivre en janvier et mars pour "construire des outils et discuter avec les parties prenantes d’objectifs quantitatifs, ou quotas, par métiers ou familles de métiers".
"Nous attendons l’invitation mais je ne vois pas ce qu’il y a à discuter" sur les quotas d’immigration professionnelle, explique à AEF info Laurent Berger, en marge du 53e congrès de la CFTC, à Marseille, mercredi 6 novembre 2019. Alors que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a annoncé des discussions avec les partenaires sociaux et les régions, le secrétaire général de la CFDT fait part de sa "gêne" sur le sujet : "D’abord, je ne vois pas comment cela peut se faire matériellement, et ensuite, je ne peux accepter que l’on trie des hommes". "Nous apprécierons le projet gouvernemental sur l’immigration au global", ajoute-t-il, s’opposant fermement à l’idée d’instaurer un délai de carence de trois mois pour accéder à la PUMa (Protection universelle maladie). "Sur ce sujet, c’est inacceptable tant humainement qu’en termes de santé publique", considère-t-il.
Les règles strictes de suppléance au CSE, qui précisent par ordre de priorité et par défaut quel suppléant peut remplacer un titulaire ayant quitté ses fonctions, font primer l’étiquette syndicale sur le collège d’appartenance. C’est ce que rappelle la Cour de cassation le 18 mai 2022. Elle censure un tribunal judiciaire qui, pour décider que des élections devaient être organisées pour pourvoir un poste de titulaire devenu vacant, a jugé qu’un titulaire CFDT du premier collège ne pouvait être remplacé par un suppléant CFDT d’un autre collège qui n’aurait "pas les mêmes intérêts collectifs".