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À la veille de l’édition 2019 du Climate finance day, le ministère de la Transition écologique et l’Ademe mettent à l’honneur le reporting climatique. Six investisseurs ont été récompensés pour leurs bonnes pratiques. À noter que les Français, influencés par le cadre légal de l’article 173-VI de la LTECV, obtiennent le plus grand nombre de récompenses aux côtés d’une banque américaine et d’une société de gestion australienne. Alors que la prochaine COP 15 sur la diversité biologique s’annonce cruciale pour le vivant, les investisseurs sont aussi appelés à s’intéresser à la biodiversité.
Les lauréats AEF - Toinon Debenne
Le MTES, l'Ademe et le think tank 2° Investing Initiative
Le jury, composé de représentant des institutions publiques, des coalitions d’investisseurs, de l’industrie, des ONG, des organismes de normalisation et des universitaires, a distingué quatre acteurs français, une banque américaine et une société de gestion australienne.
Une croissance depuis 2015
Si les acteurs français sont plus nombreux à se présenter, c’est en raison du cadre légal français de reporting, avec l’article 173-VI de la LTECV notamment, estime Arnaud Leroy, PDG de l’Ademe (et auteur de l'amendement introduisant la mesure dans la loi en tant que député). Il note toutefois la présence plus importante des investisseurs étrangers. Depuis 2015, la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) et la directive européenne sur les informations non financières, notamment, ont aussi dynamisé le reporting.
Ces prix ont pour but d’encourager les bons comportements "alors que le reporting reste une pratique nouvelle", explique Diane Simiu, adjointe au CGDD. Elle rappelle les besoins d’avoir accès à des données claires, utilisables et complètes, qui ne sont pas détenus par les institutions financières mais les entreprises, industriels, communautés locales qui ont ces informations et connaissances.
rapporter la biodiversité
À un an de la COP 15 sur la diversité biologique de Kunming, en Chine, et à quelques mois du congrès mondial de la nature de l’UICN à Marseille, les regards se tournent vers le reporting du vivant. En raison notamment de l’absence d’indicateurs consensuels, il est peu développé.
"C’est important qu’on pense à la biodiversité", juge Arnaud Leroy, qui appelle à répliquer l’article 173-VI sur le vivant (une mesure en ce sens a été votée dans la loi énergie-climat, lire sur AEF info). "L’urgence est la même et climat et biodiversité sont intimement liés." L’adjointe au CGDD Diane Simiu, elle, indique son souhait de voir naître en 2020 des International biodiversity reporting awards.
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Toinon Debenne,
journaliste