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Dans le cadre de la concertation avec les partenaires sociaux, le président de l’U2P, Alain Griset (lire sur AEF info), et le président de l’UNAPL, Michel Picon, ont été reçus mardi 26 novembre par le Premier Ministre et le Haut-commissaire aux retraites. L’occasion pour les professions libérales de faire un "point d’étape sur les négociations sectorielles engagées depuis la mi-septembre" et de rappeler, par voie de communiqué, que concernant l’impact futur du régime universel sur leurs régimes actuels, "les doutes ne sont pas levés et l’adhésion des professions libérales à la réforme est loin d’être acquise."
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L’UNAPL, qui a été reçue le 26 novembre à Matignon dans la délégation U2P, a rappelé qu’elle "n’acceptait pas, en l’état actuel des discussions le projet de Régime universel". Elle ajoute que "celui-ci, en plus de susciter de fortes inquiétudes, continue de soulever la colère des professionnels libéraux qui redoutent d’être les sacrifiés de cette réforme. C’est pourquoi elle a une nouvelle fois "demandé avec fermeté que le régime universel soit limité à un plafond annuel de la sécurité sociale (Pass) afin de maintenir les spécificités professionnelles à travers les onze caisses de retraite complémentaires des professions libérales".
"le compte n’y est toujours pas"
Par ailleurs, après avoir "étudié les simulations que le HCR et ses équipes ont exposées et notamment les mécanismes compensateurs portant sur une réduction de l’assiette de la CSG avec transfert de ce gain sur la cotisation retraite", l’UNAPL estime que "le compte n’y est toujours pas !" Quant à "l’indexation estimée de la valeur du point sur le salaire moyen en lieu et place d’une indexation moindre sur l’inflation", elle estime que "ça ne suffit toujours pas pour compenser la baisse de rendement compte tenu de la diversité des situations des caisses des professionnels libéraux et de la cotisation non contributive de 2,81 %".
L’UNAPL a également rappelé que "les régimes de retraite des professionnels libéraux ne sont pas des régimes spéciaux, mais des régimes autonomes, parfaitement équilibrés sans aide publique grâce à une gestion responsable et à des décisions courageuses. Les aléas démographiques et économiques ont été anticipés en constituant 27 milliards de provisions, des réserves qui ne sauraient être dilapidées au bénéfice de régimes moins prévoyants. Pour Michel Picon, Président de l’UNAPL, "Le gouvernement devra trouver de bons arguments et avancer des garanties solides pour expliquer aux professionnels libéraux qu’ils ont intérêt à rejoindre le Régime Universel ! Car pour l’instant c’est plutôt le rejet".
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Isabelle Moreau,
journaliste