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La décision prise par le gouvernement de supprimer l’Inhesj, dont dépend l’ONDRP, a suscité des "craintes" quant à "la pérennité de l’enquête de victimation 'Cadre de vie et sécurité' ou sur l’indépendance de l’information sur la sécurité intérieure élaborée par la statistique publique", écrit l’Autorité de la statistique publique dans une "délibération" datée du jeudi 17 octobre 2019. Si l’enquête de victimation est appelée à "évoluer", "elle ne saurait disparaître", note l’instance, qui assure que toute modification "devra être examinée par le Conseil national de l’information statistique".
La direction de l’Inhesj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice) "prend acte", dans un communiqué publié mardi 8 octobre 2019, de sa suppression annoncée "lors d’une réunion interministérielle présidée par le directeur de cabinet du Premier ministre". "Elle regrette que les efforts de réorganisation interne menés depuis plusieurs années […] n’aient pas été pris en compte." Ses missions, "dont l’actualité démontre chaque jour l’impérieuse nécessité", seront intégrées "au sein de certains ministères ou institutions partenaires", indique l’Inhesj.
Le ministère de l'Intérieur mettra en œuvre "des moyens financiers et humains pour garantir, par l’intermédiaire de son service statistique, la pérennité d’un dispositif d’enquête de victimation". C’est ce qu’indique la place Beauvau dans une question écrite du député Éric Ciotti (LR, Alpes-Maritimes) publiée mardi 9 avril 2019. L’élu s’inquiétait de l'avenir de l’enquête nationale de victimation "cadre de vie et sécurité", dont l’Insee a prévu de se désengager à partir de 2022. "La réflexion sur le futur dispositif est [...] d’ores et déjà engagée", assure le ministère.