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"Le président de la République a souhaité que soit renforcé le suivi de l’exécution des réformes. Le dispositif proposé doit permettre : la mise en place d’un suivi rapproché des [objets de la vie quotidienne], le maintien d’une supervision des plans de transformation ministériels" et "la prise en compte des besoins des Français, au plus près du terrain", indique le Premier ministre dans deux circulaires adressées le 3 octobre 2019 respectivement aux membres de son gouvernement et aux préfets. Ce suivi renforcé s’inscrit dans le cadre des deux derniers CITP.
Une petite souplesse dans la règle présidentielle qui limite des membres officiels des cabinets ministériels, réformes obligent. Le décret n°2019-1013 du 2 octobre 2019 modifiant le décret n°2017-1063 du 18 mai 2017 relatif aux cabinets ministériels prévoit en effet que désormais, "le cabinet d’un ministre, d’un ministre délégué ou d’un secrétaire d'État peut comprendre, en outre, un membre chargé du suivi de l’exécution des réformes". Cette nouvelle possibilité (tout est dans le "en outre") complète l’article 1er du décret du 18 mai 2017 qui, comme voulu par Emmanuel Macron, limite à dix le nombre de membres des cabinets ministériels, à huit celui des cabinets de ministre délégué et à cinq celui des cabinets de secrétariats d’État. Lors du 3e CITP, en juin, le gouvernement avait insisté sur le renforcement du suivi de l’exécution des réformes du programme Action publique 2020.