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"Les eurodéputés sont très préoccupés par les informations selon lesquelles l’offensive turque a permis à des centaines de prisonniers sympathisants ou combattants de Daech de s’échapper des camps du nord de la Syrie, ce qui augmente le risque d’une résurgence du groupe terroriste." Dans une résolution adoptée jeudi 24 octobre 2019, les élus condamnent "fermement" l’intervention militaire turque en Syrie et exhortent la Turquie "à retirer l’ensemble de ses forces armées du territoire syrien". Ils appellent notamment à des sanctions économiques.
"Le devenir des combattants de Daech est une question cruciale pour la sécurité de la France et de l’Irak", déclarent le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et son homologue irakien, Mohammed Ali Alhakim, vendredi 18 octobre 2019, à l’issue d’une rencontre bilatérale à Bagdad. Après l’offensive turque menée dans le Nord-Est syrien, la France et l’Irak se disent "fortement préoccupés" par le devenir des djihadistes retenus dans la région.
La CNCDH exhorte le gouvernement, dans un avis adopté en assemblée plénière, mardi 24 septembre 2019, à rapatrier "dans les plus brefs délais" l’ensemble des enfants français retenus dans des camps en Syrie. "La manière dont les pouvoirs publics entendent régler ce problème n’est pas satisfaisante compte tenu de la situation", déplore Jean-Marie Delarue, président de la CNCDH, lors d’une conférence de presse organisée mercredi 25 septembre 2019. Patrick Baudouin, rapporteur de la CNCDH, souligne que les conditions de vie dans les camps sont "dramatiques" et que la situation "ne fait qu’empirer".
L’Uclat a reçu 66 000 appels et 6 000 signalements par internet depuis la mise en place de ces dispositifs de prévention de la radicalisation à partir de 2014. C’est ce qu’annonce le chef de la structure, Amin Boutaghane, lors de la présentation d’une plateforme du SGDSN dédiée à la lutte contre le terrorisme, vendredi 20 septembre 2019 à Paris. "Nous avons inscrit 8 % de ces 72 000 signalements au FSPRT", précise-t-il, indiquant qu’il s’agit parfois de "signaux extrêmement faibles". Pascal Bolot, directeur de la protection et de la sécurité de l’État au SGDSN, revient pour sa part sur l’état de la menace terroriste.