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Après avoir souligné en 2018 la "cohérence extrême" du programme e-Fran avec son projet pour l’Éducation nationale, le ministre Jean-Michel Blanquer a estimé que les résultats de l’expérimentation Profan "alimenteront la réforme du lycée professionnelle". Il s’exprimait le 17 octobre 2019 à Paris en clôture d’un colloque de trois jours réunissant les porteurs de projets de ces deux actions qui visent à conduire des expérimentations de terrain accolées à des travaux de recherche sur le numérique dans l'éducation. Issues de la mission Monteil, e-Fran et Profan sont financés au titre du PIA.
Les enseignants "sont en demande de nouveaux outils", assure Catherine Brissaud, professeure de sciences du langage à l’université Grenoble Alpes, lors de la présentation de trois projets e-Fran, le 23 janvier 2017 à Grenoble. Ces projets portent sur l’apprentissage de la lecture (Fluence), de la pensée informatique (Expire) ou encore de l’orthographe (Tao). Ils utilisent des tablettes individuelles, le réseau social Twitter, un jeu vidéo conçu en interne, etc. Leur mise en œuvre sera suivie par des laboratoires de recherche, pour mesurer précisément les effets en termes d’apprentissage. Au niveau national 22 projets e-Fran ont été retenus en 2016 (lire sur AEF info) : ils bénéficieront d’un soutien financier du PIA de 19,5 M€ (soit 886 364 € par projet en moyenne). Le projet Fluence, porté par la délégation Alpes du CNRS, a reçu la plus grande subvention avec plus d’1,5 M€.