En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Si l’État s’était saisi des outils à sa disposition – notamment des indicateurs de suivi et des rapports de l’agence Vigeo –, il aurait pu contraindre General Electric à respecter ses engagements en matière d’emploi. C’est l’argument que défend Diego Parvex, l’avocat de la CFE-CGC et de Sud. Le 7 octobre 2019, les syndicats ont saisi le tribunal administratif pour "carence fautive" de l’État. Ce sont 50 M€ qui sont requis au titre du préjudice subi. La CFE-CGC et Sud ont engagé, en parallèle, une procédure qui vise à obtenir la suspension du PSE.
Une "étape […] nécessaire pour sauvegarder" la compétitivité de l’activité hydroélectricité : c’est ainsi que la direction de General Electric Hydro, filiale de GE, qualifie la procédure de réduction d’effectifs qu’elle a annoncée dans cette entité début juillet 2017 devant l’IRS, le comité européen d’entreprise des anciens employés d’Alstom Energy. En France, les premières réunions d’information-consultation des CCE, CE et CHSCT ont débuté les 19 et 21 juillet 2017. Le projet prévoit la suppression de 1 300 postes au niveau mondial, sur 5 500 : en France, 345 postes seraient supprimés uniquement sur le site de Grenoble (Isère), qui compte 800 salariés. Plusieurs élus locaux ont apporté leur soutien aux salariés.
Le rapprochement entre Alstom et General Electric (GE) est "une alliance. […] Nous avons imposé des compromis. […] Nous avons dit à GE qu’il devait laisser en France ce qui permet de garantir notre indépendance énergétique", déclare Arnaud Montebourg ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, interrogé lundi 23 juin 2014 sur BFM TV sur le rachat par le groupe américain de la branche énergie d’Alstom, validé la veille par le conseil d’administration de l’entreprise française. "Concernant les contreparties sur l’emploi, GE s’est engagé à créer 1 000 emplois sur trois ans", en payant "50 000 euros pour chaque emploi non créé", affirme le ministre. Pour ce rachat, General Electric était en concurrence avec l’Allemand Siemens, dont l’offre n’a pas été retenue.