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"Aujourd’hui, toutes les universités se posent la question de l’innovation" (François Germinet, colloque Bpifrance)

"Les entreprises poussent de plus en plus les portes des universités car elles savent que c’est l’endroit où se trouvent les ressources", déclare François Germinet, président de l’université de Cergy-Pontoise, lors d’une table ronde organisée dans le cadre de "Big", l’événement annuel de Bpifrance, jeudi 10 octobre 2019. "Aujourd’hui, toutes les universités se posent la question de l’innovation, comme en atteste l’explosion des projets Pépite", salue-t-il. Les intervenants reviennent également sur le rôle des docteurs, acteurs du transfert des connaissances vers le monde de l’entreprise.

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François Germinet, président de l'université Cergy-Pontoise © Jean-Yves Lacotte

"L'université n’est pas lisible aujourd’hui pour une entreprise et il est très difficile de s’y orienter", estime Yann Pichot, directeur de business unit de l’entreprise Tronico. Il s’exprime lors d’une table ronde intitulée "Quelles ressources les pôles universitaires peuvent-ils mettre à disposition des entrepreneurs deeptech ?", qui se tient lors de l’événement "Big" (Bpifrance inno generation), jeudi 10 octobre 2019 à Paris. Aussi invite-t-il les universités à "marketer leur offre pour être plus attractives". "Je n’ai jamais vu une université venir me voir pour me présenter son savoir-faire", déplore-t-il.

"LE TABOU DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE A SAUTÉ"

Hélène Jacquet, vice-présidente stratégie et développement de l’université de Bordeaux, considère pour sa part que "l’université s’est transformée malgré une mue tardive". "Nous avons la volonté d’être un des premiers acteurs du territoire en matière de deep tech et nous essayons d’adopter une démarche partenariale", avance-t-elle. "L’objectif est de multiplier les opportunités de porosité avec les acteurs académiques (laboratoires communs). Finalement, nous laissons les entreprises venir nous disrupter", indique Hélène Jacquet.

"Nous nous inscrivons dans cette transformation car l’enjeu est désormais mondial. il faut se regrouper afin d’atteindre une taille critique", confirme Cédric Denis-Remis, vice-président développement, innovation et entrepreneuriat de PSL. "Aujourd’hui, le tabou de la création d’entreprise a sauté et si vous n’avez pas créé votre entreprise à 50 ans, vous avez raté votre vie", plaisante-t-il. "Le changement des mentalités est réel et personne ne reproche à un universitaire de discuter avec une entreprise ce qui était le cas il y a encore quelques années", rappelle Cédric Denis-Remis.

LE MODÈLE "AGILE" DE PSL

"La recherche française est mondialement reconnue", souligne le vice-président développement, innovation et entrepreneuriat de PSL. "Il nous manquait, côté université, la capacité de franchir le pas est d’aller plus loin. Aujourd’hui, PSL a un modèle agile, qui n’ajoute pas de couche, mais qui accompagne les chercheurs", détaille-t-il. "En France, nous manquons encore d’entrepreneurs à succès qui viennent réinvestir leur argent dans d’autres projets et qui apportent leur expérience", fait-il observer par ailleurs.

"En France, nous disposons de 3 000 laboratoires, 60 000 chercheurs et près de 75 000 doctorants, ce qui représente une force considérable", chiffre pour sa part François Germinet, président de l’université de Cergy-Pontoise. "Il faut ainsi sortir du vieux schéma qui consiste à dire : les écoles sont proches des entreprises, les universités des doctorants et les organismes de la recherche. Aujourd’hui, toutes les universités se posent la question de l’innovation, comme en atteste l’explosion des projets Pépite", analyse-t-il.

"La compétition est mondiale et les entreprises poussent de plus en plus les portes des universités car elles savent que c’est l’endroit où se trouvent les ressources", estime-t-il.

ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ PARTENARIALE DE L’UNIVERSITÉ DE BORDEAUX

 

"Nous avons procédé à une étude de notre activité partenariale qui a montré que sur 4 000 enseignants-chercheurs, 15 % étaient impliqués dans des partenariats industriels, 10 % dans le dépôt de brevets et 5 % dans des projets de maturation", détaille Hélène Jacquet.

"Nous avons des marges de manœuvre", concède-t-elle. "Il est clair que les freins ne sont plus idéologiques mais bien au niveau de la capacité à reconnaître les activités de création d’entreprises et de transfert dans des carrières des enseignants-chercheurs", assure la vice-présidente.

LES SATT CRÉENT UN "PONT CULTUREL" ENTRE ENTREPRISE ET RECHERCHE

"Les Satt ont fait beaucoup, notamment pour la professionnalisation du métier", salue en outre Hélène Jacquet. "Elles ont été créées il y a pas mal d’années mais dans le contexte français, elles ne font que démarrer", souligne François Germinet. Des propos appuyés par Pascale Ribon, directrice deep tech au sein de la direction innovation de Bpifrance, qui considère que "les Satt ont fait bouger les choses malgré leur jeunesse".

"Nous sommes très contents de la Satt Ouest Valorisation avec laquelle nous travaillons", témoigne Yann Pichot de la société Tronico. "La Satt permet de faire un pont entre la culture de l’entreprise et celle de l’université", estime-t-il. "Il y a toujours un écart culturel entre les entrepreneurs et les chercheurs, qui ont des objectifs différents mais pas dissonants, mais la Satt permet de faire une transcription des besoins existants entre ces deux acteurs", expose Yann Pichot.

LE DOCTORANT, PIVOT DE LA RELATION ENTRE UNIVERSITÉ ET ENTREPRISE ?

"En France, nous n’utilisons pas suffisamment la ressource des doctorants", pointe François Germinet. Pourtant, "ils pourraient être les premiers moteurs du transfert des connaissances vers le monde économique et la création d’entreprise".

"Oui, le docteur est un acteur clé du transfert entre le monde académique et l’entreprise", abonde Pascale Ribon. "C’est pour cette raison que nous avons lancé le concours i-PhD avec la ministre Frédérique Vidal", rappelle-t-elle (lire sur AEF info). "Il n’est pas certain que les directeurs de thèse soient très enthousiastes à l’idée de laisser leurs doctorants s’occuper de missions économiques", s’interroge Vincent Lamande, président de la Satt Ouest Valorisation, présent dans l’auditoire. 

Enfin, François Germinet revient sur le dispositif Cifre, qu’il juge "très facile à utiliser par les grandes entreprises", tout en appelant de ses vœux "davantage de souplesse" dans sa mise en place pour les PME et les start-up (lire sur AEF info).

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