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"Que faisons-nous vraiment au travail ? […] Où et comment trouvons-nous l’énergie de nous lever matin après matin pendant les 40, 45, peut-être 50 années que vont durer, demain, nos vies professionnelles ?" Ce sont les questions que posent Fabienne Autier, professeure-chercheuse en management des RH à l’EM Lyon, et Sanjy Ramboatiana, fondatrice et dirigeante du cabinet de conseil Évoluance, dans le secteur des RH, dans leur dernier ouvrage, paru en septembre 2019 (1). Constatant que "la motivation des salariés n’est pas linéaire" au cours d’une vie professionnelle, les deux auteures proposent "une carte et une boussole" pour s’y orienter. "Nous avons schématisé une vie professionnelle selon une forme en S", résume Fabienne Autier, lors d’un entretien accordé à AEF info. Dans ce "S", trois rendez-vous importants marquent une évolution de la source de motivation.
Selon le baromètre portant sur la prise de décision des managers réalisé par MPI Executive et YouGov publié fin novembre 2018 (1), près de la moitié des salariés français pensent que leur manager a pour principale motivation son intérêt personnel. Un avis partagé par 35 % des Britanniques et 39 % des Allemands. Autre résultat : en France, la qualité première recherchée chez un manager est l’expertise (46 %) et non le leadership (19 %), contrairement à l’Allemagne et le Royaume-Uni où le leadership est primordial (46 % et 48 % respectivement).