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L’intrapreneuriat n’est pas un effet de mode : les participants à une table ronde organisée jeudi 3 octobre 2019 dans le cadre du 38e Congrès HR en sont convaincus. Pour eux, il s’agit même d'une façon alternative de concevoir le business, en permettant aux salariés eux-mêmes d’inventer l’innovation. L’EM Lyon va lancer un Institut de l’intrapreneuriat pour étudier, conceptualiser et diffuser les bonnes pratiques en la matière. Safran et Air France sont venus présenter leurs programmes d’intrapreneuriat, "énergies nouvelles qui se développent dans les entreprises".
Selon l’étude "Intrapreneuriat : effet de mode, ou vague de fond ?", menée auprès de presque 4 000 salariés français par le cabinet Deloitte, 63 % des entreprises françaises n’ont aucun programme d’intrapreneuriat. Toutefois, 72 % des salariés ayant été sollicités sur ce sondage disent être intéressés par la démarche. Pour ceux qui ont testé l’expérience (12 %), neuf sur dix souhaitent entamer un nouveau projet. Si l’intrapreneuriat n’est ni l’apanage des start-up ni celui des grandes entreprises, selon Deloitte, les entreprises qui le pratiquent sont celles qui ont cassé les codes hiérarchiques et changé leur mode d’organisation vers un modèle plus "agile".