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Sur la question de la syndicalisation des jeunes travailleurs, il y a "deux enjeux pour les organisations" syndicales : être présents là où se concentrent les jeunes travailleurs et être en capacité de réellement les représenter, résume le sociologue Karel Yon, à l’occasion des entretiens de l’Ires (Institut de recherches économiques et sociales), jeudi 3 octobre 2019.
"Pourquoi les jeunes salariés sont-ils moins syndiqués ?" C’est la question que pose une étude de l’Ires datée de mai 2018, qui analyse le comportement des salariés de moins de 35 ans face à la syndicalisation. Selon les données statistiques du ministère du Travail, en 2013, 11 % des salariés sont syndiqués. Chez les jeunes salariés, le chiffre tombe à 5 %. L’étude tente de déterminer les causes de cette baisse d’engouement. L’effet générationnel est rapidement écarté, au profit d’une différence de statut dans l’entreprise et d’un risque de précarité grandissant chez les jeunes.