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"Nos services recensent aujourd’hui 800 personnes qui avaient un projet de départ en Syrie qui a été contrarié par des mesures administratives ou judiciaires", déclare Pierre de Bousquet de Florian, jeudi 26 septembre 2019 à Paris. Le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme s’exprimait à la conférence de rentrée du CRSI. Le préfet évoque également le besoin de "fluidité" au sein des services de renseignement pour passer d’une problématique à l’autre, notamment en référence à la mobilisation des services de renseignement dans le cadre des "gilets jaunes".
"Certaines dispositions légales et réglementaires sont à peaufiner" en matière de renseignement, déclare Pierre de Bousquet de Florian, vendredi 8 février 2019. Le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, rattaché à l’Élysée, s’exprimait lors d’un colloque organisé par l’Académie du renseignement à Paris. "Les textes sont là, mais il existe des frottements dans la procédure, dans leur mise en œuvre technique", ajoute-t-il. "Les futures évolutions législatives devront être posées avec beaucoup de précautions afin de préserver l’efficacité des services."
"Le criblage avant tout n’est certainement pas la solution miracle", affirme Pierre de Bousquet de Florian. Le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme s’exprimait lors d’une table ronde sur la question des entreprises face au risque terroriste, dans le cadre du colloque annuel du CDSE, mardi 19 décembre 2017. "On observe aujourd’hui une rapidité de la radicalisation qui peut être de quelques semaines. Vous pouvez 'cribler' une personne qui veut entrer dans une entreprise à 25 ans et qui sera totalement radicalisée et prête à passer à l’acte à 26 ans." Pierre de Bousquet estime par ailleurs qu’il faut "remettre les choses en perspectives" et "faire attention" à l’encadrement de ce criblage. Il répondait ainsi à des propos du directeur de la sûreté du groupe Total, Denis Favier (lire sur AEF info), qui affirmait "ressentir un besoin de criblage plus affirmé".
"Nous avons dépassé l’appellation de 'task-force', qui nous poursuivait et qui était un concept de campagne inexact : il n’a jamais été question de construire un système de réponse antiterroriste opérationnel 24 heures sur 24, sept jours sur sept." C’est ce que déclare Pierre de Bousquet de Florian, coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, jeudi 30 novembre 2017, lors d’un colloque organisé à Paris par le CSFRS. L’appellation de "task-force" était en "outre imprudente, car elle donnait l’impression de dessaisir nos ministres et le gouvernement de sa responsabilité dans ce domaine, et exposait ainsi le chef de l’État", précise Pierre de Bousquet de Florian. Le coordonnateur national du renseignement décrit notamment les rôles et les moyens de la structure placée auprès du président de la République, réformée en juin 2017.