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En Auvergne-Rhône-Alpes en 2016, "un quart des intercommunalités de la région sont des pôles d’activité, comptant plus d’emplois que d’actifs occupés", souligne l’Insee, dans une publication datée de septembre 2019, portant sur le lien entre croissance de l’emploi et des déplacements domicile-travail. Cette note montre que "l’emploi augmente plus rapidement dans les métropoles, à un rythme près de deux fois plus élevé que celui de la population active occupée".
C’est dans les aires urbaines autour de Lyon, Marseille, Bordeaux ou Toulouse "que les offres d’emploi et les attentes des candidats se recouvrent le plus imparfaitement", indique une étude de Terra Nova et Jobijoba, présentée le 10 février 2016. "Ces aires présentent de larges espaces où les recherches se concentrent dans des zones de faible densité d’offre, et d’autres espaces où les offres se concentrent dans des zones de faible densité des recherches". Le think tank et l’entreprise ont fondé leurs travaux sur l’analyse de six millions d’offres collectées en 2015 ainsi qu’à un million de recherches d’emploi. Les villes-centres sont "des monstres en termes de concentration de l’activité économique", explique Thierry Pech (Terra Nova). "Ce n’est pas forcément un drame" si les transports sont développés et si les villes proches du centre accueillent davantage de "foyers modestes".
Un Nord de la France « industriel ou rural à dynamiser », un Sud « de plus en plus orienté vers l'économie présentielle », une métropole parisienne toujours plus attractive, mais rééquilibrée par l'affirmation des « capitales » régionales… Tel est le portrait de l'emploi en France métropolitaine que dresse l'Insee dans sa publication 2010 consacrée à « la France et ses régions », publiée mardi 22 juin 2010. Dans le chapitre « Attractivité des territoires », l'Insee distingue « quatorze types de zones d'emploi », caractérisées en fonction de leur type d'attractivité : salaire horaire, proportion des retraités, taux d'entrée des actifs, nombre d'étudiants, taux de créations d'entreprises, mobilité, secteurs, etc.
Les grandes villes continuent de « concentrer les fonctions intellectuelles, de gestion et de décision », indique l'Insee dans une étude consacrée à la répartition géographique des emplois, publiée mercredi 3 février 2010. L'Insee dresse une liste de cinq fonctions particulièrement concentrées dans les aires urbaines, représentant un quart des emplois nationaux en 2006 : la gestion, la conception-recherche, le commerce inter-entreprises et la culture-loisirs. « Les cadres occupant ces fonctions travaillent essentiellement à Paris, malgré un rééquilibrage récent au profit des grandes villes de province », notamment dans les aires urbaines de plus de 200 000 emplois : la capitale concentre 18 % de ces emplois, devant Grenoble et Toulouse (14 % chacun), Lyon (12 %) et Montpellier, Nantes, Strasbourg et Rennes (entre 10 % et 11 %).
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.