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Les agents du secteur public sont moins nombreux (40 %) à déclarer avoir été discriminés en raison de leur activité syndicale que les salariés syndiqués du secteur privé (50 %), selon le 12e baromètre du Défenseur des droits et de l’OIT sur la perception des discriminations dans l’emploi, publié ce 19 septembre 2019 et consacré cette année aux discriminations syndicales. Par ailleurs, le fait d’exercer une activité syndicale est plus considéré comme un frein à l’évolution professionnelle dans le privé (59 %) que dans le public (39 %). Il en va de même pour l’évolution de la rémunération (30 % des agents publics la considèrent comme un frein contre 52 % des salariés du privé) en dépit toutefois "de l’existence de règles spécifiques à la fonction publique en matière d’avancement de carrière et de rémunération", souligne le baromètre.
Dans le cadre de l’agenda social 2019, les organisations syndicales de la fonction publique sont conviées par la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la fonction publique) à une réunion le vendredi 19 avril prochain consacrée aux élections professionnelles de décembre 2018. "Il apparaît désormais nécessaire d’établir un bilan de l’organisation de ces élections tant sur le plan juridique, que sur ceux de la communication et de la remontée des résultats afin de dégager des pistes d’amélioration de la préparation des prochaines élections qui auront lieu en 2022. Les spécificités liées à l’organisation des élections en cas de recours au vote électronique par internet devront naturellement être examinées", indique ainsi la DGAFP aux organisations syndicales. Ce scrutin a été marqué par un net recul de la participation, tombée à 49,8 %, soit trois points de moins qu’en 2014.