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"Les personnels de l’ESR ont tout à perdre avec la mise en place d’un système de retraites par points", écrit une intersyndicale
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"Sous couvert d’uniformiser les systèmes de retraite, l’objectif affiché de la réforme du gouvernement Macron est de bloquer définitivement la part des richesses que nous affectons collectivement aux retraites, à 14 % du PIB. Comme le nombre de retraités augmentera de 35 % d'ici 2050, le montant de nos retraites sera automatiquement revu à la baisse", souligne l’intersyndicale de l’ESR. Elle interpelle également sur le fait que "la valeur future du point sera fixée de manière unilatérale par les gouvernements à venir, condamnant chaque retraité à l’insécurité perpétuelle sur sa pension de base".
"Dans le nouveau système, c’est la totalité de la carrière qui serait prise en compte, ce qui tirera automatiquement, et fortement, le montant des pensions vers le bas, en particulier pour les femmes et pour ceux qui auront connu des phases de précarité dans leurs carrières", écrivent également les syndicats. Ils alertent sur l’impact que cela pourrait avoir concernant les personnels de l’ESR dont certains entrent tard dans la carrière (34 ans pour un enseignant-chercheur par exemple, selon le Snesup-FSU). Pour rappel, le système actuel prend en compte les 25 meilleures années dans le privé et les 6 derniers mois pour les fonctionnaires.
Les primes dans l’ESR parmi les plus faibles de la fonction publique
"Pour atténuer la baisse des pensions, la réforme prévoit une prise en compte des primes et indemnités des fonctionnaires dans le calcul des retraites. Mais, les primes des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche sont parmi les plus basses de la fonction publique", selon les syndicats.
Les organisations syndicales signataires de cet appel, revendiquent donc :
Le 6 décembre 2018, l’enseignement supérieur et la recherche renouvellent entièrement leurs instances représentatives, en particulier au niveau national, pour le CTMESR et le CTU (lire sur AEF info). AEF info a interrogé les principaux syndicats pour savoir quelles étaient leurs priorités pour cette campagne, pour les personnels enseignants et non enseignants : la reconnaissance de l’ensemble des missions est au cœur des revendications, ainsi que la fin des gels de postes, la déprécarisation des non-titulaires et l’amélioration des rémunérations et des conditions de travail.
Une intersyndicale de l’ESR
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Camille Cordonnier,
journaliste