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Tout est parti d’une rumeur qui a enflé au cours de l’année 2019 : le service de police de la ville de Montréal (Canada) utiliserait en toute confidentialité des logiciels de reconnaissance faciale couplés à son système de vidéosurveillance. Face au silence du service sur le sujet, le conseil municipal a, mardi 20 août 2019, confié à une commission le soin de formuler des recommandations pour encadrer l’utilisation de ces outils. Manque de fiabilité technique, biais liés aux origines ethniques ou au genre, atteintes à la vie privée… Les inquiétudes des élus montréalais sont partagées par plusieurs autres métropoles à travers le monde, à l’image des villes californiennes de San Francisco et Oakland (États-Unis) qui ont banni le recours à la reconnaissance faciale. À Londres et dans l’UE, les autorités de protection des données sont vigilantes.