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La séance de négociation interprofessionnelle sur l’encadrement prévue le 20 septembre n’aura pas lieu. Cette réunion, initialement prévue avant l’été, ne se tiendra pas non plus le 4 octobre, comme l’avaient envisagé un temps les partenaires sociaux. La partie patronale a en effet demandé un nouveau report, sans proposer à ce stade de nouvelle date. Les organisations syndicales s’agacent des atermoiements patronaux dans ce dossier. "C’est désespérant", dit ainsi Gérard Mardiné, négociateur CFE-CCG. Marie-Josée Kotlicki (CGT) dit sa "colère" et envisage une nouvelle intersyndicale. Éric Peres veut "y croire", tout en constatant que "le Medef aujourd’hui ne mise pas sur la négociation interprofessionnelle". De fait, seules six réunions plénières se sont tenues en près de deux ans dans cette négociation où le chef de file patronal ne dispose toujours pas de mandat.
La séance de négociation interprofessionnelle sur le statut de l’encadrement prévue mardi 2 juillet 2019 est reportée au mois de septembre prochain, selon les informations d’AEF info. La réunion annulée était programmée le jour de l’assemblée générale du Medef, qui doit notamment entériner la réforme du mouvement patronal voulue par son président, Geoffroy Roux de Bézieux (lire sur AEF info). Les organisations syndicales espèrent que la partie patronale disposera d’un mandat à la rentrée, pour rentrer enfin dans des échanges sur le fond. Trois chefs de file patronaux se sont déjà succédé dans cette négociation, sans que la moindre avancée soit enregistrée depuis la séance d’ouverture en décembre 2017 (lire sur AEF info).
Nouveau coup de frein dans la négociation interprofessionnelle sur l’encadrement. Lors de la précédente réunion, les partenaires sociaux semblaient enfin avoir franchi une étape en s’accordant sur trois notions devant servir de base à une future définition de l’encadrement : niveau de qualification, autonomie et responsabilité. Mercredi 29 mai 2019, lors de la sixième séance de négociation seulement en près d’un an et demi, le chef de file patronal a admis ne pas avoir de mandat pour signer un ANI. Une "douche froide" pour les organisations syndicales, selon l’expression d’un des négociateurs.
Nouveau rebondissement dans la négociation interprofessionnelle sur le statut de l’encadrement. Alors que les discussions semblaient enfin reprendre leur cours après le report ou l’annulation de plusieurs séances, et la désignation d’un nouveau chef de file patronal, la délégation patronale change à nouveau de négociateur en chef. À Serge Vo Dinh, ancien secrétaire général d’Adecco France, et Michel Guilbaud, directeur général du Medef, succède donc Patrick Cheppe, président du Medef Loire-Atlantique et membre du bureau du Medef.
"Restrictif", "provocateur", "désarticulé"… Les organisations syndicales ne mâchent pas leurs mots pour qualifier le premier projet d’accord interprofessionnel sur l’encadrement proposé par la partie patronale, mardi 13 mars 2018. Un texte "a minima, qui manque franchement d’ambition", selon les termes de Philippe Pihet, négociateur FO. En se concentrant exclusivement sur les critères d’accès à la prévoyance cadres, les organisations patronales ont opté pour "un champ trop restrictif qui ne répond pas aux enjeux", regrette Marylise Léon (CFDT). Une orientation pourtant assumée par le chef de file de la partie patronale, Serge Vo Dinh : "La plupart des organisations syndicales souhaitent mettre dans la négociation les droits et devoirs des cadres. Pour nous, dans le contexte d’un accord interprofessionnel, c’est exclu".