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"Je dis stop" : c’est le mot d’ordre de la campagne lancée par le comité national contre le bizutage sur les réseaux sociaux, qui aura lieu du 9 septembre à fin décembre 2019, annonce le comité lors d’une conférence de presse le 5 septembre. L'idée est de se photographier avec le mot "stop" écrit sur son poing. L’objectif est de recueillir des témoignages d’étudiants et de "libérer la parole", sur le modèle de la campagne #MeToo, lancée en octobre 2017. Chaque année, le comité reçoit en moyenne "une vingtaine de témoignages", explique sa présidente Marie-France Henry.
En lien avec le CHSCT, le CHU de Toulouse ouvre une enquête interne après des actes de bizutage intervenus sur 250 élèves infirmiers de 1re année le 5 septembre 2018. Ils auraient été contraints à des pratiques dégradantes par une centaine d’étudiants. Dès le lendemain, la CGT du CHU qui a été la 1re à dénoncer les faits a déclenché une "procédure de danger imminent" via le CHSCT. "Ce type de pratique dégradante est intolérable", réagit Frédérique Vidal, ministre de l’ESRI sur son compte Twitter. Elle apporte son soutien au CHU. Le bizutage est interdit depuis la loi du 17 juin 1998.